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Georges Franju, le visionnaire

  • André S. Labarthe
1997

Synopsis

En réunissant six entrevues accordées par Georges Franju entre 1964 et 1987, soit un laps de temps qui recouvre une partie importante de la carrière du cinéaste, André S. Labarthe fait part de la difficulté de composer un tel document pour approcher l’homme et sa filmographie. D’autant que le film mêle le cadre varié des différentes interviews et quelques extraits de films.

“Regardez attentivement”, ordonne “ex abrupto” Labarthe l’hypnotiseur en préambule. Ce qu’il faut regarder : trois séquences mises bout à bout de “La Tête contre les murs” et des “Yeux sans visage”. La suite propose implicitement l’exégèse de ces fragments, qu’elle organise autour d’une hypothèse de lecture clairement posée : l’inscription d’une dialectique entre “réalisme” et “fantastique” au cœur même de l’œuvre. Manifeste, ce beau plan surréaliste du documentaire “Le Sang des bêtes” où le cadre escamote un cours d’eau et ne laisse voir qu’un bateau glissant dans la campagne. Ce premier film contient déjà un attrait pour l’insolite dont l’œuvre fictionnelle ne fait que radicaliser l’emploi.

Mots clés

  • Franju
  • Georges

En réunissant six entrevues accordées par Georges Franju entre 1964 et 1987, soit un laps de temps qui recouvre une partie importante de la carrière du cinéaste, André S. Labarthe fait part de la difficulté de composer un tel document pour approcher l’homme et sa filmographie. D’autant que le film mêle le cadre varié des différentes interviews et quelques extraits de films.

“Regardez attentivement”, ordonne “ex abrupto” Labarthe l’hypnotiseur en préambule. Ce qu’il faut regarder : trois séquences mises bout à bout de “La Tête contre les murs” et des “Yeux sans visage”. La suite propose implicitement l’exégèse de ces fragments, qu’elle organise autour d’une hypothèse de lecture clairement posée : l’inscription d’une dialectique entre “réalisme” et “fantastique” au cœur même de l’œuvre. Manifeste, ce beau plan surréaliste du documentaire “Le Sang des bêtes” où le cadre escamote un cours d’eau et ne laisse voir qu’un bateau glissant dans la campagne. Ce premier film contient déjà un attrait pour l’insolite dont l’œuvre fictionnelle ne fait que radicaliser l’emploi.

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