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Vita al tempo della morte (La)

  • Andrea Caccia
2009
82

Synopsis

Les saisons passent au bord d’une rivière de montagne, dans laquelle se jettent de jeunes baigneurs une fois l’été revenu. Des personnes atteintes de maladies incurables parlent de leur sentiment de la vie. Deux frères qui vident un garage retrouvent les souvenirs du passé. En trois actes, Andrea Caccia nous invite à méditer avec tendresse et sans amertume sur les relations qu’entretiennent la mort et la vie.

La vie au temps de la mort, malgré la gravité de son sujet, tire sa force d’une simple et valeureuse conviction : on ne peut évoquer la mort sans parler de la puissance de la vie. Cette idée se trouve illustrée dès la première image du film : les soubresauts frénétiques d’un insecte dont on ne sait s’il meurt ou s’il rêve. Ce spectacle est cruel pourtant, et malgré la beauté des saisons qui passent sur la rivière, le rythme de la nature trahit une certaine indifférence. L’homme y occupe une place discrète, marginale. Il ne peut rien contre la mort. Mais cette fatalité n’est triste que si on la craint. Dans un hôpital, des malades témoignent de leur confiance et de leur amour de la vie. Comme si la proximité de la mort les avait guéris de la peur. Cette réconciliation, la dernière partie la célèbre dans l’acte trivial de vider un garage, acte qui se charge d’une radieuse intensité poétique à mesure que le cinéaste et son frère ravivent les sensations dont est chargé chaque objet ayant appartenu à leur père.

(Sylvain Maestraggi)

Mots clés

Les saisons passent au bord d’une rivière de montagne, dans laquelle se jettent de jeunes baigneurs une fois l’été revenu. Des personnes atteintes de maladies incurables parlent de leur sentiment de la vie. Deux frères qui vident un garage retrouvent les souvenirs du passé. En trois actes, Andrea Caccia nous invite à méditer avec tendresse et sans amertume sur les relations qu’entretiennent la mort et la vie.

La vie au temps de la mort, malgré la gravité de son sujet, tire sa force d’une simple et valeureuse conviction : on ne peut évoquer la mort sans parler de la puissance de la vie. Cette idée se trouve illustrée dès la première image du film : les soubresauts frénétiques d’un insecte dont on ne sait s’il meurt ou s’il rêve. Ce spectacle est cruel pourtant, et malgré la beauté des saisons qui passent sur la rivière, le rythme de la nature trahit une certaine indifférence. L’homme y occupe une place discrète, marginale. Il ne peut rien contre la mort. Mais cette fatalité n’est triste que si on la craint. Dans un hôpital, des malades témoignent de leur confiance et de leur amour de la vie. Comme si la proximité de la mort les avait guéris de la peur. Cette réconciliation, la dernière partie la célèbre dans l’acte trivial de vider un garage, acte qui se charge d’une radieuse intensité poétique à mesure que le cinéaste et son frère ravivent les sensations dont est chargé chaque objet ayant appartenu à leur père.

(Sylvain Maestraggi)

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