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Bruno Schulz

  • André S. Labarthe
1991
26

Synopsis

Dans la nouvelle qui ouvre le recueil intitulé « Le sanatorium au
croque-mort », Bruno Schulz parle du livre : « Jadis, au petit matin
de mon enfance, à la première aube de ma vie, sa douce lumière
éclairait l’horizon. Il reposait glorieux sur le bureau de mon père
qui, plongé en lui, frottait en silence, patiemment, d’un doigt
humecté de salive, le dos des feuillets jusqu’à ce que le papier
aveugle s’embrumât, se brouillât, réveillât le troublant
pressentiment ». Nous avons donc filmé les livres eux-mêmes. Nous avons montré le “papier aveugle”, l’architecture typographique des mots (polonais”, parfois démesurément grossis et déformés, comme ces objets quotidiens que la mémoire transforme en mausolées grandioses et obsédants : Schulz a l’art de ces déformations.

De temps en temps, un cafard traverse le texte et s’enfonce dans l’obscurité. Entre le bruit sec que font ses pattes sur le papier et la typographie du texte, s’établit alors un étrange dialogue…

Deux voix se disputent l’espace sonore. Deux voix qui lisent Schulz. L’une, la polonaise, pour nous donner la musique. L’autre, la française, pour libérer les images (…)”. (André S. Labarthe)

Mots clés

Dans la nouvelle qui ouvre le recueil intitulé « Le sanatorium au croque-mort », Bruno Schulz parle du livre : « Jadis, au petit matin de mon enfance, à la première aube de ma vie, sa douce lumière éclairait l’horizon. Il reposait glorieux sur le bureau de mon père qui, plongé en lui, frottait en silence, patiemment, d’un doigt humecté de salive, le dos des feuillets jusqu’à ce que le papier aveugle s’embrumât, se brouillât, réveillât le troublant pressentiment ». Nous avons donc filmé les livres eux-mêmes. Nous avons montré le “papier aveugle”, l’architecture typographique des mots (polonais”, parfois démesurément grossis et déformés, comme ces objets quotidiens que la mémoire transforme en mausolées grandioses et obsédants : Schulz a l’art de ces déformations.

De temps en temps, un cafard traverse le texte et s’enfonce dans l’obscurité. Entre le bruit sec que font ses pattes sur le papier et la typographie du texte, s’établit alors un étrange dialogue…

Deux voix se disputent l’espace sonore. Deux voix qui lisent Schulz. L’une, la polonaise, pour nous donner la musique. L’autre, la française, pour libérer les images (…)”. (André S. Labarthe)

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