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John Cassavetes

  • André S. Labarthe
  • Hubert Knapp
2006
50

Synopsis

On le découvre d’abord chez lui en 1965, bondissant, caustique et enthousiaste, alors qu’il commence le montage de son deuxième film, Faces. On le retrouve ensuite en 1968 à Paris, quand il peut enfin présenter le résultat. Epuisé, dégrisé, quelques illusions en moins, John Cassavetes est mélancolique, mais il vient de prouver qu’on peut faire sans argent, en Amérique, ce qu’il appelle un film “libre”.

Secoué de fous rires, John Cassavetes (1929-1989) présente à la caméra ses collaborateurs, étudiants ou amis, qui se dépensent jour et nuit pour dérusher les kilomètres de pellicule de Faces. Nous sommes en Californie, pays absurde où l’importance d’un réalisateur se mesure à la taille de ses bureaux. Grâce au crédit, louable invention américaine s’il en est, grâce surtout aux efforts de ses amis, il est en train de faire un film en toute indépendance et, qui plus est, en s’amusant. Trois ans plus tard, le film est projeté au festival de Venise. Cassavetes, de passage à Paris avec Gena Rowlands, rit beaucoup moins. Il se demande s’il n’est pas le plus mauvais réalisateur qui soit. Mais il est au moins sûr d’une chose, et cette certitude va fonder toute son oeuvre à venir : “Je m’intéresse à mes semblables.”

(Pascal Richou)

Mots clés

On le découvre d’abord chez lui en 1965, bondissant, caustique et enthousiaste, alors qu’il commence le montage de son deuxième film, Faces. On le retrouve ensuite en 1968 à Paris, quand il peut enfin présenter le résultat. Epuisé, dégrisé, quelques illusions en moins, John Cassavetes est mélancolique, mais il vient de prouver qu’on peut faire sans argent, en Amérique, ce qu’il appelle un film “libre”.

Secoué de fous rires, John Cassavetes (1929-1989) présente à la caméra ses collaborateurs, étudiants ou amis, qui se dépensent jour et nuit pour dérusher les kilomètres de pellicule de Faces. Nous sommes en Californie, pays absurde où l’importance d’un réalisateur se mesure à la taille de ses bureaux. Grâce au crédit, louable invention américaine s’il en est, grâce surtout aux efforts de ses amis, il est en train de faire un film en toute indépendance et, qui plus est, en s’amusant. Trois ans plus tard, le film est projeté au festival de Venise. Cassavetes, de passage à Paris avec Gena Rowlands, rit beaucoup moins. Il se demande s’il n’est pas le plus mauvais réalisateur qui soit. Mais il est au moins sûr d’une chose, et cette certitude va fonder toute son oeuvre à venir : “Je m’intéresse à mes semblables.”

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