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Artaud Cité : Atrocités

  • André S. Labarthe
2000
47

Synopsis

… Ça commence comme ça : bruit de machine à écrire, une à une, les lettres s’inscrivent sous le portrait contrasté du poète :
AN-TONIN-ARTAUD-NÉ-À-MARSEILLE-LE-QUATRE-SEPTEMBRE-MILLE-HUIT-CENT-QUATRE-VINGT-SEIZE-MORT-À-IVRY-LE-QUATRE-MARS-MILLE-NEUF-CENT-QUARANTE-HUIT.
… Puis la voix de Jean-Claude Dauphin reprend : “Très bien. Seulement voilà – tous les écrivains savent cela – les dates mentent. À qui fera-t-on croire qu’Antonin Artaud est né en 1896, quand lui-même déclare à Jacques Rivière en 1924 : “Je puis dire, moi, vraiment, que je ne suis pas au monde, et ce n’est une simple attitude d’esprit” ? À qui fera-t-on croire qu’Antonin Artaud n’est pas né plutôt ce 13 janvier 1947 quand, devant une assemblée médusée, il s’accouche lui-même, en direct, sur la scène du théâtre du Vieux Colombier, 14 mois avant la date de sa mort administrative ?
Alors ? Antonin Artaud serait-il mort avant d’être né ? C’est une hypothèse qui irrigue, en toute absence de preuve, le film que vous allez voir. Bienvenue dans la crypte.” (André S. Labarthe)

“Artaud, le “suicidé de la société” auquel Labarthe restitue sa juste place en trouvant la sienne propre de cinéaste. Il sait en effet s’approcher au plus près d’un mystère souffrant quand l’ordinaire maladie de vivre se mue en pure magie. C’est là une alchimie très rare, surtout à la télévision”. (Fabrice Gabriel – Les Inrockuptibles – 169/01/01)

Mots clés

… Ça commence comme ça : bruit de machine à écrire, une à une, les lettres s’inscrivent sous le portrait contrasté du poète :
AN-TONIN-ARTAUD-NÉ-À-MARSEILLE-LE-QUATRE-SEPTEMBRE-MILLE-HUIT-CENT-QUATRE-VINGT-SEIZE-MORT-À-IVRY-LE-QUATRE-MARS-MILLE-NEUF-CENT-QUARANTE-HUIT.
… Puis la voix de Jean-Claude Dauphin reprend : “Très bien. Seulement voilà – tous les écrivains savent cela – les dates mentent. À qui fera-t-on croire qu’Antonin Artaud est né en 1896, quand lui-même déclare à Jacques Rivière en 1924 : “Je puis dire, moi, vraiment, que je ne suis pas au monde, et ce n’est une simple attitude d’esprit” ? À qui fera-t-on croire qu’Antonin Artaud n’est pas né plutôt ce 13 janvier 1947 quand, devant une assemblée médusée, il s’accouche lui-même, en direct, sur la scène du théâtre du Vieux Colombier, 14 mois avant la date de sa mort administrative ?
Alors ? Antonin Artaud serait-il mort avant d’être né ? C’est une hypothèse qui irrigue, en toute absence de preuve, le film que vous allez voir. Bienvenue dans la crypte.” (André S. Labarthe)

“Artaud, le “suicidé de la société” auquel Labarthe restitue sa juste place en trouvant la sienne propre de cinéaste. Il sait en effet s’approcher au plus près d’un mystère souffrant quand l’ordinaire maladie de vivre se mue en pure magie. C’est là une alchimie très rare, surtout à la télévision”. (Fabrice Gabriel – Les Inrockuptibles – 169/01/01)

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