In nomine patris, au nom du père. Car c’est en usurpant le nom de la majorité des pères occidentaux responsables et aimants, qu’une « poignée de réactionnaires » tente de mettre à mal les droits des femmes sous prétexte de défense de la paternité.
Sont ainsi visés les principaux acquis féminins du siècle dernier : droit au divorce, à la mobilité géographique et professionnelle, à l’avortement et à une juste protection contre la violence conjugale.
Les masculinistes – c’est leur nom – débarquent en Europe et les médias, comme les politiques, tombent dans le panneau et reprennent naïvement leurs revendications; les masculinistes sont pourtant peu nombreux, mais leur organisation en réseau à travers l’Europe et Outre-Atlantique fait d’eux un lobby aussi efficace que discret.