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A Federico Fellini, romance d’un spectateur amoureux

  • Jean-Louis Comolli
  • Jean-Paul Mangarano
2013
67

Synopsis

Pour déchiffrer La Dolce Vita (1960) et Huit et demi (1963) de Federico Fellini, Jean-Louis Comolli s’entretient avec Jean-Paul Manganaro, spécialiste de la littérature italienne et auteur d’un livre sur le cinéaste. Dans la pénombre de l’appartement surchargé d’objets de l’essayiste, l’inventaire des films se retrouve provoqué (plutôt qu’illustré) par des photogrammes des films, feuilletés par les deux hommes sur une tablette.

Ce cadre documentaire filmé en clair-obscur, où l’interviewer se retrouve en reflet dans un miroir, pourrait être la métaphore architecturale propice à l’évocation des mystères en abyme contenus dans ces films qui décloisonnent les intrigues au profit de thèses en images. Réfutant la qualification d’onirisme, Manganaro y voit un mélange de symbolisme et de matérialisme, la mise en scène utilisant la matière des corps d’acteurs (confondant sujet et objet) pour travailler le corps social, interroger l’identité, introduire une modernité dans un décor archéologique (Rome dans La Dolce Vita) ou rendre visibles les fantasmes du masculin. “Ce ne sont pas des films, c’est une œuvre.” Fellini reprend des motifs et des personnages d’un film à l’autre, induisant une réflexion sur l’acte de création au sein de son œuvre. Une réflexion qui le pousse aussi à interroger les grandes mises en scène (de l’Eglise catholique à la télévision) et le pouvoir du spectaculaire.

(Pierre Eugène)

Mots clés

Pour déchiffrer La Dolce Vita (1960) et Huit et demi (1963) de Federico Fellini, Jean-Louis Comolli s’entretient avec Jean-Paul Manganaro, spécialiste de la littérature italienne et auteur d’un livre sur le cinéaste. Dans la pénombre de l’appartement surchargé d’objets de l’essayiste, l’inventaire des films se retrouve provoqué (plutôt qu’illustré) par des photogrammes des films, feuilletés par les deux hommes sur une tablette.

Ce cadre documentaire filmé en clair-obscur, où l’interviewer se retrouve en reflet dans un miroir, pourrait être la métaphore architecturale propice à l’évocation des mystères en abyme contenus dans ces films qui décloisonnent les intrigues au profit de thèses en images. Réfutant la qualification d’onirisme, Manganaro y voit un mélange de symbolisme et de matérialisme, la mise en scène utilisant la matière des corps d’acteurs (confondant sujet et objet) pour travailler le corps social, interroger l’identité, introduire une modernité dans un décor archéologique (Rome dans La Dolce Vita) ou rendre visibles les fantasmes du masculin. “Ce ne sont pas des films, c’est une œuvre.” Fellini reprend des motifs et des personnages d’un film à l’autre, induisant une réflexion sur l’acte de création au sein de son œuvre. Une réflexion qui le pousse aussi à interroger les grandes mises en scène (de l’Eglise catholique à la télévision) et le pouvoir du spectaculaire.

(Pierre Eugène)

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