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Une semaine en cuisine

  • Jean-Louis Comolli
1992
52

Synopsis

Marianne Comolli prépare un livre qui sera consacré à un des grands chefs de la cuisine française : Alain Ducasse, qui règne sur les cuisines du Louis XV, le restaurant renommé de l’hôtel de Paris à Monte-Carlo. Avec son équipe, le réalisateur Jean-Louis Comolli s’installe pendant cinq jours dans les cuisines comme dans une grotte, un monde étrange, insoupçonnable pour le profane. Ce qu’il filme ce ne sont pas tant les “secrets” des recettes que le travail qui se fait chaque jour dans ce lieu. Les recettes des divers plats préparés sont énoncées par Marianne Comolli, la caméra vient saisir en gros plans ce qu’il advient des aliments choisis, découpés, triturés, cuits, goûtés. Une obsession règne : celle du goût. Un goût que les aliments doivent déjà posséder avant d’entrer en cuisine et qu’il s’agit ensuite de préserver, de retrouver, de ne pas tuer par la cuisson, l’assaisonnement, le mélange. La grande qualité du film est de sans cesse revenir sur cette notion de travail, de transformation du naturel, de création d’un nouveau produit qui ne peut se définir par la seule somme des ingrédients qui le composent.

Mots clés

Marianne Comolli prépare un livre qui sera consacré à un des grands chefs de la cuisine française : Alain Ducasse, qui règne sur les cuisines du Louis XV, le restaurant renommé de l’hôtel de Paris à Monte-Carlo. Avec son équipe, le réalisateur Jean-Louis Comolli s’installe pendant cinq jours dans les cuisines comme dans une grotte, un monde étrange, insoupçonnable pour le profane. Ce qu’il filme ce ne sont pas tant les “secrets” des recettes que le travail qui se fait chaque jour dans ce lieu. Les recettes des divers plats préparés sont énoncées par Marianne Comolli, la caméra vient saisir en gros plans ce qu’il advient des aliments choisis, découpés, triturés, cuits, goûtés. Une obsession règne : celle du goût. Un goût que les aliments doivent déjà posséder avant d’entrer en cuisine et qu’il s’agit ensuite de préserver, de retrouver, de ne pas tuer par la cuisson, l’assaisonnement, le mélange. La grande qualité du film est de sans cesse revenir sur cette notion de travail, de transformation du naturel, de création d’un nouveau produit qui ne peut se définir par la seule somme des ingrédients qui le composent.

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