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Henri Michaux : 1899-1984

  • Alain Jaubert
1995
45

Synopsis

Comment raconter la vie d’un homme qui a pris un soin extrême à effacer ses traces, s’interroge d’emblée Alain Jaubert dans cette évocation filmée d’Henri Michaux, qu’il compose comme un jeu de piste. La caméra retrouve les lieux et les visages familiers, croisant au passage les noms de Franz Hellens ou de Jules Supervielle, qui encouragèrent ses débuts en littérature, tandis qu’un texte de 1959écrit en guise d’autobiographie sur le mode dérisoires et de commentaire – admirablement mis en valeur par la voix de Claude Piéplu. S’appuyant sur une documentation d’une richesse remarquable, le réalisateur utilise des moyens proprement cinématographiques pour créer un équivalent visuel à l’univers du poète et du peintre. Il impulse au film un mouvement parallèle au rythme du langage poétique, fait appel aux ressources de l’animation pour évoquer les vertiges intérieurs des dessins, joue des contrastes colorés qui font vibrer les toiles. Le film se termine sur cette belle invite au lecteur extraite d’Ecuador: « Ne me laisse pas seul avec les morts. »

Mots clés

Comment raconter la vie d’un homme qui a pris un soin extrême à effacer ses traces, s’interroge d’emblée Alain Jaubert dans cette évocation filmée d’Henri Michaux, qu’il compose comme un jeu de piste. La caméra retrouve les lieux et les visages familiers, croisant au passage les noms de Franz Hellens ou de Jules Supervielle, qui encouragèrent ses débuts en littérature, tandis qu’un texte de 1959écrit en guise d’autobiographie sur le mode dérisoires et de commentaire – admirablement mis en valeur par la voix de Claude Piéplu. S’appuyant sur une documentation d’une richesse remarquable, le réalisateur utilise des moyens proprement cinématographiques pour créer un équivalent visuel à l’univers du poète et du peintre. Il impulse au film un mouvement parallèle au rythme du langage poétique, fait appel aux ressources de l’animation pour évoquer les vertiges intérieurs des dessins, joue des contrastes colorés qui font vibrer les toiles. Le film se termine sur cette belle invite au lecteur extraite d’Ecuador: « Ne me laisse pas seul avec les morts. »

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