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Pyramide du roi Djoser à Saqqarah (La) / Mosquée royale d’Ispahan (La) / Hôtel Royal SAS

  • Richard Copans
  • Stan Neumann
2007
3 x 26

Synopsis

Ce DVD contient les trois films :

La Pyramide du roi Djoser à Saqqarah

Dans la nécropole de Saqqarah près du Caire, s’élève la première pyramide de l’Histoire. Elle fait partie d’un ensemble funéraire, né vers 2700 av. J.-C. de l’ambition du roi Djoser et d’Imhotep, le plus ancien architecte connu. Selon le principe de la collection Architectures, Stan Neumann analyse le bâtiment et montre comment y apparaît l’architecture, qui dépasse la construction empirique par ses innovations techniques et sa portée symbolique.

La pyramide à degrés ne naît pas d’emblée. D’abord basse, simple mastaba comme les sépultures royales voisines, elle est surélevée jusqu’à dominer le site de ses 60 mètres. Blocs de calcaire inclinés et niveaux en gradins assurent sa stabilité. Mais le monument révèle aussi une nouvelle conception de la puissance monarchique. Elle s’exprime dans le choix du matériau, la pierre taillée remplaçant l’habituelle brique crue des tombeaux égyptiens. Eternité contre finitude. L’idée contamine tous les espaces : une esplanade bornée permet au mort de réitérer symboliquement le Heb Sed, une course rituelle du pharaon âgé prouvant la pérennité de sa vigueur. Des chapelles factices reproduisent celles, provisoires, érigées pour ces fêtes. Sous terre, le défunt dispose de stocks pour l’Au-delà, et son palais en simulacre se veut l’expression de la permanence de son pouvoir. Ce que traduit aussi tout l’ensemble qui imite, en l’adaptant à la pierre, l’architecture végétale traditionnelle.

(Laurence Wavrin)

La Mosquée royale d’Ispahan

A travers l’analyse du site de la mosquée royale d’Ispahan, Richard Copans nous invite à une lecture didactique de la contribution architecturale des Safavides à la civilisation de l’Iran islamique dans la première moitié du XVIIe siècle. Les maquettes dévoilent l’organisation interne complexe du bâtiment, les croquis les détails constructifs, et les gros plans les éléments décoratifs de l’ensemble.

Au cœur de la nouvelle capitale de la Perse safavide, Shah Abbas 1er réaménage une place royale de 500 mètres sur 160, le Meydan. L’orientation des quatre monuments royaux bordant cette composition classique nous éclaire sur la mise en scène du pouvoir, intimement lié à la religion. L’un des quatre bâtiments est la grande mosquée royale. Entre son entrée alignée sur la place et la salle de prière tournée vers la Mecque (un axe divergeant de 45 degrés), deux couloirs habilement coudés mènent les fidèles dans la cour aux quatre iwans. Les techniques de construction persanes tel l’arc en tiers-point dans la salle de prière ont permis l’élévation du volume du bulbe, ici monumental, recouvert de briques vernissées turquoises. La mosquée étant la représentation du jardin idéal planté par Dieu pour l’homme, le décor des céramiques, ponctué d’entrelacs végétaux et d’écritures coufiques à la gloire des prophètes, participe à cette célébration de l’Islam chiite devenu religion d’Etat.

(Annick Spay)

Hôtel Royal SAS

Entre 1956 et 1960, Arne Jacobsen construit à Copenhague un édifice qui devient aussitôt l’emblème de la modernité au Danemark. Pour son programme, d’abord : un terminal d’aéroport en centre ville, mais sans avions, pour enregistrer billets et bagages, et un hôtel attenant. Pour son architecture, ensuite : une tour vitrée de 22 étages, sur un socle horizontal débordant et vert.

Sont décortiqués ici les choix opérés pour sa construction. Pour accroître ses ventes, la compagnie aérienne SAS des trois royautés scandinaves a l’idée de ce programme fonctionnel. Pour l’hôtel, Jacobsen adopte un symbole du progrès, la tour, mais il souhaite l’intégrer au bâti du centre ville. Ainsi, le socle abritant le terminal est une charnière visuelle qui respecte en hauteur le gabarit environnant. Le mot d’ordre est la légèreté : les structures porteuses en béton sont invisibles à l’extérieur et les façades sont une peau traitée en transparences et en reflets. Si le socle s’autorise des bandes bardées d’aluminium, la tour alterne vitres des fenêtres ruban et verre teinté de clair masquant les parties pleines : les surfaces se fondent dans le ciel changeant et les vues panoramiques obtenues sont un atout commercial majeur. Le design intérieur, modulaire ou organique, est pensé dans ses moindres détails. Aujourd’hui, seule une chambre-musée en témoigne. Le terminal s’est converti en salles de fitness et de réunion, et l’hôtel est rénové.

(Laurence Wavrin)

Mots clés

Ce DVD contient les trois films :

La Pyramide du roi Djoser à Saqqarah

Dans la nécropole de Saqqarah près du Caire, s’élève la première pyramide de l’Histoire. Elle fait partie d’un ensemble funéraire, né vers 2700 av. J.-C. de l’ambition du roi Djoser et d’Imhotep, le plus ancien architecte connu. Selon le principe de la collection Architectures, Stan Neumann analyse le bâtiment et montre comment y apparaît l’architecture, qui dépasse la construction empirique par ses innovations techniques et sa portée symbolique.

La pyramide à degrés ne naît pas d’emblée. D’abord basse, simple mastaba comme les sépultures royales voisines, elle est surélevée jusqu’à dominer le site de ses 60 mètres. Blocs de calcaire inclinés et niveaux en gradins assurent sa stabilité. Mais le monument révèle aussi une nouvelle conception de la puissance monarchique. Elle s’exprime dans le choix du matériau, la pierre taillée remplaçant l’habituelle brique crue des tombeaux égyptiens. Eternité contre finitude. L’idée contamine tous les espaces : une esplanade bornée permet au mort de réitérer symboliquement le Heb Sed, une course rituelle du pharaon âgé prouvant la pérennité de sa vigueur. Des chapelles factices reproduisent celles, provisoires, érigées pour ces fêtes. Sous terre, le défunt dispose de stocks pour l’Au-delà, et son palais en simulacre se veut l’expression de la permanence de son pouvoir. Ce que traduit aussi tout l’ensemble qui imite, en l’adaptant à la pierre, l’architecture végétale traditionnelle.

(Laurence Wavrin)

La Mosquée royale d’Ispahan

A travers l’analyse du site de la mosquée royale d’Ispahan, Richard Copans nous invite à une lecture didactique de la contribution architecturale des Safavides à la civilisation de l’Iran islamique dans la première moitié du XVIIe siècle. Les maquettes dévoilent l’organisation interne complexe du bâtiment, les croquis les détails constructifs, et les gros plans les éléments décoratifs de l’ensemble.

Au cœur de la nouvelle capitale de la Perse safavide, Shah Abbas 1er réaménage une place royale de 500 mètres sur 160, le Meydan. L’orientation des quatre monuments royaux bordant cette composition classique nous éclaire sur la mise en scène du pouvoir, intimement lié à la religion. L’un des quatre bâtiments est la grande mosquée royale. Entre son entrée alignée sur la place et la salle de prière tournée vers la Mecque (un axe divergeant de 45 degrés), deux couloirs habilement coudés mènent les fidèles dans la cour aux quatre iwans. Les techniques de construction persanes tel l’arc en tiers-point dans la salle de prière ont permis l’élévation du volume du bulbe, ici monumental, recouvert de briques vernissées turquoises. La mosquée étant la représentation du jardin idéal planté par Dieu pour l’homme, le décor des céramiques, ponctué d’entrelacs végétaux et d’écritures coufiques à la gloire des prophètes, participe à cette célébration de l’Islam chiite devenu religion d’Etat.

(Annick Spay)

Hôtel Royal SAS

Entre 1956 et 1960, Arne Jacobsen construit à Copenhague un édifice qui devient aussitôt l’emblème de la modernité au Danemark. Pour son programme, d’abord : un terminal d’aéroport en centre ville, mais sans avions, pour enregistrer billets et bagages, et un hôtel attenant. Pour son architecture, ensuite : une tour vitrée de 22 étages, sur un socle horizontal débordant et vert.

Sont décortiqués ici les choix opérés pour sa construction. Pour accroître ses ventes, la compagnie aérienne SAS des trois royautés scandinaves a l’idée de ce programme fonctionnel. Pour l’hôtel, Jacobsen adopte un symbole du progrès, la tour, mais il souhaite l’intégrer au bâti du centre ville. Ainsi, le socle abritant le terminal est une charnière visuelle qui respecte en hauteur le gabarit environnant. Le mot d’ordre est la légèreté : les structures porteuses en béton sont invisibles à l’extérieur et les façades sont une peau traitée en transparences et en reflets. Si le socle s’autorise des bandes bardées d’aluminium, la tour alterne vitres des fenêtres ruban et verre teinté de clair masquant les parties pleines : les surfaces se fondent dans le ciel changeant et les vues panoramiques obtenues sont un atout commercial majeur. Le design intérieur, modulaire ou organique, est pensé dans ses moindres détails. Aujourd’hui, seule une chambre-musée en témoigne. Le terminal s’est converti en salles de fitness et de réunion, et l’hôtel est rénové.

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