Lumière

  • André S. Labarthe
1995
52

Synopsis

A l’occasion du centenaire de l’invention du cinématographe, André S. Labarthe donne à revoir les films des frères Lumière dans une compilation inventive. Lus par André Dussolier et Fanny Ardant, des commentaires poétiques finement écrits interrogent les gestes fondateurs des premiers opérateurs et proposent une réflexion sur la spécificité originelle du cinéma et de la mise en scène.

Le réalisateur joue du montage et de la sonorisation pour renouveler la perception des films Lumière. Chameaux, marchés, pousses-pousses, trains, fleuves, rues, Lumière envoya ses opérateurs partout dans le monde, filmer le quotidien comme les événements historiques. En essayant d’organiser l’espace et le temps devant l’objectif, ces globe-trotters inventèrent la mise en scène ; car plus qu’aucun autre art, le cinéma joue aussi avec la chance, le hasard, les impondérables, tout ce qui s’inscrit “en plus”. C’est sa dimension ontologiquement documentaire. Maxime Gorki et André Bazin, abondamment cités, parlent ainsi de l’étrange faculté du cinéma, royaume de fantômes sauvés par la pellicule de l’oubli et de la mort, à inscrire une tragédie spécifique, celle du temps.

(Pascal Richou)

A l’occasion du centenaire de l’invention du cinématographe, André S. Labarthe donne à revoir les films des frères Lumière dans une compilation inventive. Lus par André Dussolier et Fanny Ardant, des commentaires poétiques finement écrits interrogent les gestes fondateurs des premiers opérateurs et proposent une réflexion sur la spécificité originelle du cinéma et de la mise en scène.

Le réalisateur joue du montage et de la sonorisation pour renouveler la perception des films Lumière. Chameaux, marchés, pousses-pousses, trains, fleuves, rues, Lumière envoya ses opérateurs partout dans le monde, filmer le quotidien comme les événements historiques. En essayant d’organiser l’espace et le temps devant l’objectif, ces globe-trotters inventèrent la mise en scène ; car plus qu’aucun autre art, le cinéma joue aussi avec la chance, le hasard, les impondérables, tout ce qui s’inscrit « en plus ». C’est sa dimension ontologiquement documentaire. Maxime Gorki et André Bazin, abondamment cités, parlent ainsi de l’étrange faculté du cinéma, royaume de fantômes sauvés par la pellicule de l’oubli et de la mort, à inscrire une tragédie spécifique, celle du temps.

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