Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
2024-05-30 - le siecle de duras - pierre assouline-lire notre monde - strasbourg capiltale du livre unesco 2024 - bnu - le lieu documentaire
Le livre à l’écran | Lire notre monde – Strasbourg capitale mondiale du livre Unesco 2024

“Le siècle de Duras” de Pierre Assouline | Complet

jeudi 30 mai 2024
à 18:30
Bibliothèque nationale et universitaire (BNU), Strasbourg

On n’a pas fini d’écouter Marguerite Duras, ses mots autant que ses silences. À travers des images et des enregistrements d’archives, elle raconte sa vie de femme libre.

COMPLET. Nous ne pouvons malheureusement plus vous garantir un accès à la projection. Le soir de la projection, nous pourrons toutefois accueillir des spectateurs en fonction des désistements.

Une projection organisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNU). Dans le cadre du cycle “Le livre à l’écran” proposé par Le Lieu documentaire et l’INA Grand Est, avec la complicité du Lieu d’Europe, de l’Université de Strasbourg et d’ARTE, qui accompagne “Lire notre monde – Strasbourg, capitale mondiale du livre Unesco 2024”.

Entrée gratuite. Réservation obligatoire sur le site de la BNU

  • Pierre Assouline
2014
52'
  • Cinétevé
  • INA

Marguerite Duras racontée par elle-même, au fil d’entretiens et d’archives : l’autoportrait d’une femme aux prises avec ses démons et ses passions, par Pierre Assouline.

On n’a pas fini d’écouter Marguerite Duras (Saïgon, 4 avril 1914 – Paris, 3 mars 1996), ses mots autant que ses silences. Il n’y a pas que ses livres. Ses entretiens pourraient être inclus dans ses œuvres complètes tant ils les prolongent. Dites autrement, certaines de ses vérités prennent une autre résonance.

Sur l’enfance tout d’abord. Sur l’écriture ensuite et l’impérieuse nécessité, dès l’âge de 12 ans, de s’en emparer pour “faire parler ce silence” sous lequel sa famille l’avait écrasée. Sur sa mère bien sûr, ses talents de conteuse, sa folie, que Marguerite crut longtemps avoir reçue en héritage, son pessimisme radical. Sur le colonialisme. Sur la Résistance et la torture. Sur son jeu dangereux avec l’alcool. Sur l’amour maternel. Sur la politique, l’ancienne secrétaire de section du Parti, demeurée une communiste sans jamais plus se reconnaître dans le communisme, ayant fini par verbaliser sa haine du Parti. Sur la vie, tout simplement.

En regardant défiler son siècle, en jugeant certains hommes dans l’amitié affectueuse (François Mitterrand), sans indulgence (Sartre) ou avec une grande violence parfois (le général de Gaulle, Jean-Marie Le Pen), elle reste une écrivaine en toutes choses d’une effrayante lucidité sur elle-même avant de l’être sur les autres.

Duras avait le génie de parler et d’écrire sans passer par le filtre de la connaissance, en allant droit au nerf, animée d’une froide clarté et d’une détermination tranchante. Sans détour jusqu’à l’essentiel. Dans ce film de montage, où seule sa voix commente, elle s’explique sans jamais chercher à se justifier, avec un esprit, une intelligence, un humour et une absence de détours qui, autant que ses silences, sont sa signature. (source Arte)

PARTAGEONS NOTRE GOÛT POUR LE CINÉMA DOCUMENTAIRE

Tous nos rendez-vous autour du cinéma documentaire : projections, rencontres, festivals et ateliers

ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER

En écho, une sélection de films à consulter dans notre vidéothèque

Partager sur les réseaux