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Duras filme

  • Jean Mascolo
  • Jérôme Beaujour
1981
49

Synopsis

Marguerite Duras filme “Agatha ou les lectures illimitées” en 1981 à Trouville. Un film sur le désir, sur l’inceste, un film irreprésentable, mais c’est ce paradoxe du cinéma qui l’intéresse et qu’elle exprime dans ce documentaire. Donner moins à voir qu’à penser. Elle est interviewée au début, au milieu et à la fin de ce tournage de quatre jours.

On la voit diriger Bulle Ogier et Yann Andréa, dans le hall des Roches noires, écouter des valses qu’elle a elle-même enregistrées au piano. On la voit lire – car si avant les livres il n’y a rien, avant les films il y a les livres. On la voit choisir ses cadres avec Dominique Le Rigoleur, “au plus près du néant”. L’équipe a les pieds dans la boue de ce lieu lagunaire qui pourrait aussi bien être une rizière à la saison sèche, ou la Loire, ou ces mers très basses au sud de Cuba où il y a l’eau, le ciel et une certaine lumière. Le film fera une heure trente, car “c’est la seule longueur valable, celle des tragédies classiques, pour ‘avoir’ le spectateur”. Le reportage se termine sur un éloge du “Gai Savoir” et d’une certaine fraîcheur d’exister dans la connaissance de la vanité totale de la vie.

Mots clés

Marguerite Duras filme “Agatha ou les lectures illimitées” en 1981 à Trouville. Un film sur le désir, sur l’inceste, un film irreprésentable, mais c’est ce paradoxe du cinéma qui l’intéresse et qu’elle exprime dans ce documentaire. Donner moins à voir qu’à penser. Elle est interviewée au début, au milieu et à la fin de ce tournage de quatre jours.

On la voit diriger Bulle Ogier et Yann Andréa, dans le hall des Roches noires, écouter des valses qu’elle a elle-même enregistrées au piano. On la voit lire – car si avant les livres il n’y a rien, avant les films il y a les livres. On la voit choisir ses cadres avec Dominique Le Rigoleur, “au plus près du néant”. L’équipe a les pieds dans la boue de ce lieu lagunaire qui pourrait aussi bien être une rizière à la saison sèche, ou la Loire, ou ces mers très basses au sud de Cuba où il y a l’eau, le ciel et une certaine lumière. Le film fera une heure trente, car “c’est la seule longueur valable, celle des tragédies classiques, pour ‘avoir’ le spectateur”. Le reportage se termine sur un éloge du “Gai Savoir” et d’une certaine fraîcheur d’exister dans la connaissance de la vanité totale de la vie.

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