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Ouragan Kalatozov (L’)

  • Patrick Cazals
2009
74

Synopsis

Né à Tbilissi (Géorgie) en 1903 et mort à Moscou en 1973, Mikhail Kalatozov marque tant par son formalisme que par son rôle dans la propagande soviétique. Patrick Cazals retrace la carrière du réalisateur à l’aide d’extraits de ses films et d’interviews d’historiens du cinéma, de collaborateurs et de membres de sa famille, qui témoignent de la vitalité de la dynastie Kalatozov de cinéastes.

Dès Le Sel de Svanétie (1930), Kalatozov recherche un langage purement cinématographique. Après son film interdit Le Clou dans la botte (1931), il fait allégeance au régime en espionnant l’industrie du cinéma américain ; en 1949, il publie un livre anti-impérialiste, Visages d’Hollywood. Après la mort de Staline, Le Premier Convoi (1955), porté par la musique de Chostakovitch, fait preuve d’un monumentalisme à la Khrouchtchev. Sa rencontre avec le chef-op’ Sergueï Ouroussevski va porter à son comble son inventivité visuelle. Quand passent les cigognes (1957), film du dégel, connaît un succès mondial : la Palme d’or au festival de Cannes sort aux Etats-Unis. La simplicité de l’histoire s’oppose au formalisme du duo Kalatozov/Ouroussevski, qui trouve son apogée avec Soy Cuba en 1964. Film sur la révolution cubaine longtemps interdit, il bénéficie d’une seconde vie grâce à l’appui de Martin Scorsese et Francis Ford Coppola, éblouis au festival de San Francisco en 1993.

(Martin Drouot)

Mots clés

  • Kalatozov
  • Mikhail

Né à Tbilissi (Géorgie) en 1903 et mort à Moscou en 1973, Mikhail Kalatozov marque tant par son formalisme que par son rôle dans la propagande soviétique. Patrick Cazals retrace la carrière du réalisateur à l’aide d’extraits de ses films et d’interviews d’historiens du cinéma, de collaborateurs et de membres de sa famille, qui témoignent de la vitalité de la dynastie Kalatozov de cinéastes.

Dès Le Sel de Svanétie (1930), Kalatozov recherche un langage purement cinématographique. Après son film interdit Le Clou dans la botte (1931), il fait allégeance au régime en espionnant l’industrie du cinéma américain ; en 1949, il publie un livre anti-impérialiste, Visages d’Hollywood. Après la mort de Staline, Le Premier Convoi (1955), porté par la musique de Chostakovitch, fait preuve d’un monumentalisme à la Khrouchtchev. Sa rencontre avec le chef-op’ Sergueï Ouroussevski va porter à son comble son inventivité visuelle. Quand passent les cigognes (1957), film du dégel, connaît un succès mondial : la Palme d’or au festival de Cannes sort aux Etats-Unis. La simplicité de l’histoire s’oppose au formalisme du duo Kalatozov/Ouroussevski, qui trouve son apogée avec Soy Cuba en 1964. Film sur la révolution cubaine longtemps interdit, il bénéficie d’une seconde vie grâce à l’appui de Martin Scorsese et Francis Ford Coppola, éblouis au festival de San Francisco en 1993.

(Martin Drouot)

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