La vie mouvementée du cinéaste géorgien (1924-1990), poursuivi par la censure du régime soviétique, et sa filmographie sont intrinsèquement liées : l’art de Paradjanov est une rébellion esthétique, sans doute cause officieuse de son emprisonnement. Patrick Cazals entremêle les témoignages du cinéaste, de ses collaborateurs et de l’historien du cinéma Jean Radvanyi avec les images des « Chevaux de feu » (1965) et de « Sayat Nova » (1968). (Martin Drouot)