Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Louise Bourgeois

  • Camille Guichard
1993
52

Synopsis

La vieille dame qui traverse la rue au bras d’un jeune homme barbu, c’est elle, Louise Bourgeois (1911-2010), dont l’histoire nous est d’abord brossée à grands traits par le biais de photographies tirées des archives familiales. La rencontre en chair et en os a lieu chez elle et dans son atelier, à Brooklyn, où elle entreprend une exégèse de son œuvre dans une optique résolument psychanalytique.

Rythmé par la visite de quatre sculptures ou cellules (Choisy, Hands and Glass Balls, Arch of Hysteria, Eves and Mirrors) avant leur départ pour la Biennale de Venise en 1993, l’entretien avec Bernard Marcadé et Jerry Gorovoy est placé sous le signe de la maison (familiale et symbolique) comme matrice de l’œuvre. Au traumatisme de base, “fissure de la cellule familiale”, car le père ramenait quantité de maîtresses, s’ajoute sa moquerie quant à l’absence de phallus de la petite fille. La passion pour la géométrie aux lois immuables, l’emboîtement des pièces, devient alors recherche de perfection et ironie : démolir des formes est posé en équation avec la destruction du père. L’œuvre, riche en retournements, émerge du discours par l’humour et la vigueur des show-off de mamelles ou divers phallus érigés et animalisés.

(Christine Rheys)

Mots clés

La vieille dame qui traverse la rue au bras d’un jeune homme barbu, c’est elle, Louise Bourgeois (1911-2010), dont l’histoire nous est d’abord brossée à grands traits par le biais de photographies tirées des archives familiales. La rencontre en chair et en os a lieu chez elle et dans son atelier, à Brooklyn, où elle entreprend une exégèse de son œuvre dans une optique résolument psychanalytique.

Rythmé par la visite de quatre sculptures ou cellules (Choisy, Hands and Glass Balls, Arch of Hysteria, Eves and Mirrors) avant leur départ pour la Biennale de Venise en 1993, l’entretien avec Bernard Marcadé et Jerry Gorovoy est placé sous le signe de la maison (familiale et symbolique) comme matrice de l’œuvre. Au traumatisme de base, “fissure de la cellule familiale”, car le père ramenait quantité de maîtresses, s’ajoute sa moquerie quant à l’absence de phallus de la petite fille. La passion pour la géométrie aux lois immuables, l’emboîtement des pièces, devient alors recherche de perfection et ironie : démolir des formes est posé en équation avec la destruction du père. L’œuvre, riche en retournements, émerge du discours par l’humour et la vigueur des show-off de mamelles ou divers phallus érigés et animalisés.

(Christine Rheys)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

  • Camille Guichard
  • Camille Guichard
  • Camille Guichard
  • Camille Guichard
  • Camille Guichard
  • Camille Guichard

D'autres pépites du monde documentaire

  • Myriam Tonelotto
  • Daniel Cling
  • Pascal Cling