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Daniel Spoerri

  • Camille Guichard
1998
53

Synopsis

Daniel Spoerri répond avec énergie aux questions d’Anne Tronche qui mène l’enquête sur cet inventeur inlassable de langages artistiques. L’œil vif, la voix suave, l’artiste fougueux commente avec précision des documents d’archives. Parfois ses mains agitent nerveusement quelques gri-gri, objets fétiches avec lesquels il a instauré de nouvelles relations émotionnelles.

Après s’être initié à la danse, à la pantomime puis à la poésie concrète – l’invention de mots dont il transforme l’orthographe au profit d’une graphie phonétique -, l’artiste roumain Daniel Spoerri (né en 1930) participe dès les années 1960 à Paris aux activités du Nouveau Réalisme et de Fluxus qui cherchaient à concilier l’art et la vie. Des premiers tableaux-pièges où des objets réunis par le hasard du quotidien sont fixés tels quels, comme une table en fin de repas par exemple, aux tableaux détrompe-l’œil où des assemblages d’objets sont organisés à partir de la transposition imagée d’un dicton, il explore avec entrain l’énigmatique banalité du quotidien et proclame la liberté de placer l’objet là où il le désire, “pour tout dire en prouvant à la fin que rien n’est vrai”.

(Annick Spay)

Mots clés

  • Daniel
  • Spoerri

Daniel Spoerri répond avec énergie aux questions d’Anne Tronche qui mène l’enquête sur cet inventeur inlassable de langages artistiques. L’œil vif, la voix suave, l’artiste fougueux commente avec précision des documents d’archives. Parfois ses mains agitent nerveusement quelques gri-gri, objets fétiches avec lesquels il a instauré de nouvelles relations émotionnelles.

Après s’être initié à la danse, à la pantomime puis à la poésie concrète – l’invention de mots dont il transforme l’orthographe au profit d’une graphie phonétique -, l’artiste roumain Daniel Spoerri (né en 1930) participe dès les années 1960 à Paris aux activités du Nouveau Réalisme et de Fluxus qui cherchaient à concilier l’art et la vie. Des premiers tableaux-pièges où des objets réunis par le hasard du quotidien sont fixés tels quels, comme une table en fin de repas par exemple, aux tableaux détrompe-l’œil où des assemblages d’objets sont organisés à partir de la transposition imagée d’un dicton, il explore avec entrain l’énigmatique banalité du quotidien et proclame la liberté de placer l’objet là où il le désire, “pour tout dire en prouvant à la fin que rien n’est vrai”.

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