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François Morellet

  • Camille Guichard
1999
52

Synopsis

En 1972, François Morellet a écrit “Du spectateur au spectateur ou l’Art de déballer son picnic”, texte selon lequel l’art existe quand le spectateur désire trouver un sens au résultat d’une activité humaine. La complicité évidente avec Daniel Soutif qui mène cet entretien, permet à Morellet de préparer agréablement son coin de “picnic”, selon des conceptions qui sont parfois purement mathématiques.

Adepte de l’art systématique, le choix initial de François Morellet (né en 1926) minimise le rôle du choix en combinant un système avec ce qui le fait fonctionner, le hasard. Conçue avant d’être réalisée, l’oeuvre est exécutée de manière neutre. Dans les années cinquante, il superpose des réseaux de lignes parallèles séparées par un espace régulier dont l’interférence crée un résultat aléatoire. Avec les artistes du Grav, qui ont en commun les grandes lois de l’art concret (abandonner le plan, la peinture, le papier, la toile), il débouche sur un art lumino-cinétique. Son “minimalisme baroque” (“Stell Life”, 1991, “Relâche”, 1992, “Lunatique Néonly”, 1997) s’appuie aussi sur une géométrie élémentaire où la position et la couleur des carrés et cercles qui jouent avec leurs périmètres sont données par le hasard des chiffres.

Mots clés

  • Art
  • Artiste
  • François Morellet
  • Portrait

En 1972, François Morellet a écrit “Du spectateur au spectateur ou l’Art de déballer son picnic”, texte selon lequel l’art existe quand le spectateur désire trouver un sens au résultat d’une activité humaine. La complicité évidente avec Daniel Soutif qui mène cet entretien, permet à Morellet de préparer agréablement son coin de “picnic”, selon des conceptions qui sont parfois purement mathématiques.

Adepte de l’art systématique, le choix initial de François Morellet (né en 1926) minimise le rôle du choix en combinant un système avec ce qui le fait fonctionner, le hasard. Conçue avant d’être réalisée, l’oeuvre est exécutée de manière neutre. Dans les années cinquante, il superpose des réseaux de lignes parallèles séparées par un espace régulier dont l’interférence crée un résultat aléatoire. Avec les artistes du Grav, qui ont en commun les grandes lois de l’art concret (abandonner le plan, la peinture, le papier, la toile), il débouche sur un art lumino-cinétique. Son “minimalisme baroque” (“Stell Life”, 1991, “Relâche”, 1992, “Lunatique Néonly”, 1997) s’appuie aussi sur une géométrie élémentaire où la position et la couleur des carrés et cercles qui jouent avec leurs périmètres sont données par le hasard des chiffres.

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