À Strasbourg, la gare baigne le quartier comme la mer baigne le port, en lui donnant constamment du mouvement. Pourtant, à la question : « Où habitez-vous ? », les gens du quartier disent sans hésiter : « J’habite le quartier de la gare ». Qu’est-ce qui donne ce sentiment d’appartenance au quartier ? Pourquoi, au travers de cultures, d’âges, de conditions sociales différentes, les gens se définissent-ils comme des habitants du quartier de la gare ?