Aujourd’hui, Jean Samuel témoigne.
Il attendra près d’un demi-siècle pour parler publiquement de sa survie au camp d’Auschwitz.
Il raconte les moments d’humanité aux heures de désespoir, sa rencontre avec Primo Levi et leur amitié, de retour de Pologne, par un échange régulier de lettres.
Leur lecture fait comprendre la difficulté de communiquer « Auschwitz ».
À l’invitation d’établissements scolaires, Jean Samuel parle et répond inlassablement aux élèves : « que nous le voulions ou non, nous sommes les témoins et nous en portons le poids », la première lettre de primo à jean en 1946.