Une autre acception du mot « tombeau » est celle d’une oeuvre poétique composée en l’honneur d’un disparu. Ce disparu-là est le cinéaste russe Alexandre Ivanovitch Medvedkine. Lequel, au fil des ans, reprochait affectueusement à son homologue et ami Chris Marker de ne jamais lui écrire. En deux parties (« Le Royaume des ombres » ; « Les Ombres du royaume ») et cinq lettres envoyées à titre posthume, Marker rattrape le temps perdu.