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Andreï Tarkovski, une journée d’Andreï Arsenevitch

  • Chris Marker
1999
55

Synopsis

Andréi Tarkovski commente, dans son “journal” de 1986, les images prises lors de l’arrivée à Paris de son fils, Andrioucha, qui, enfin, avait eu le droit de le rejoindre en France : “J’y ai un air monstrueusement emprunté, peu naturel, je retiens mon émotion et je répète des sottises… Larissa (sa femme) aussi n’est pas mal, elle monologue, profère des paroles en forme de toast, rit et pleure en même temps…”
C’est à partir de cette journée très russe que viennent se greffer les évocations, les citations, les mises en perspective de ce qui constitue le langage d’un des plus grands stylistes du cinéma de tous les temps. C’est du point de vue des grands thèmes tarkovskiens et de son écriture unique qu’on voyage à travers les films, y compris son premier travail d’école à Moscou et ce Boris Godounov pratiquement inconnu, qu’il avait mis en scène à Covent Garden en 1983.

“Fin 1986 : la famille d’Andrei Tarkovski, retenue depuis cinq ans en URSS par les autorités, obtient une autorisation de sortie pour rejoindre le réalisateur exilé, gravement malade, proche de la fin. Chris Marker entrelace cette scène éprouvante pour nous d’images plus anciennes du cinéaste au travail et d’extraits de ses films. Un portrait cubiste remarquable, avec des mises en parallèle toujours pertinentes.
Lors d’une séance de spiritisme, l’esprit de Boris Pasternak lui avait annoncé qu’il ne ferait que sept films, “mais des bons !”. Tarkovski s’est conformé à cette prédiction. Dans ce documentaire en forme de mosaïque tragique, on le voit régler, durant une journée entière, le dernier plan (6 minutes) du Sacrifice, filmer méticuleusement des icônes ou des peintures, visionner le montage de son dernier opus dans la chambre où il agonise lentement, avec toujours la même gaieté, la même énergie déterminée. Harassé, harcelé par le comité de censure de son pays, Tarkovski n’aura eu de cesse d’explorer, à sa façon intransigeante et altière, des thèmes tels que Dieu, les quatre éléments, la nature, l’art et l’homme… Chris Marker se fait le guide, le Stalker agile de cette zone mouvante, dangereuse et mystique qu’est son cinéma.”
(Pascal Richou)

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