Pendant les longs mois d’attente de la « drôle de guerre », trois soldats ont écrit presque chaque jour à celles qu’ils aimaient : Maurice Jaubert était musicien, Paul Nizan écrivain et Roger Beuchot (le père du réalisateur) était ouvrier. « Le Temps détruit » est l’histoire de cette vie quotidienne racontée à travers les lettres d’amour que les trois hommes envoient inlassablement à leur femme, avant d’être tués. Les voix finissent par se confondre dans l’expression de la même déchirure, de la même révolte contre tout ce temps perdu, ce temps détruit.