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Somewhere in between

  • Pierre Coulibeuf
2004
67

Synopsis

Meg Stuart, chorégraphe américaine dont la compagnie Damaged Goods est installée en Belgique, élabore ici une création originale “à partir d’expériences de la vie réelle, en observant les gens dans la rue, notamment les marginaux,” comme elle le précise elle-même. Le travail cinématographique de Pierre Coulibeuf (tourné en 35 mm) suscite mouvements et attitudes à travers différentes scènes (parking, appartement, extérieurs) au climat étrange.

Quelque part dans l’entre deux est un espace de rencontre entre le cinéma et la danse. Meg Stuart inspire à Pierre Coulibeuf un récit filmique discontinu, comme une projection mentale. Le quotidien est la source de son travail chorégraphique. Son regard s’attache aux comportements, aux gestes de la vie de tous les jours, en privilégiant certains motifs : la solitude, la relation aux autres, les états du corps ; les gestes se décalent, se détachent, comme s’ils naissaient de cette appréhension. Pierre Coulibeuf s’intéresse au portrait, cadre visages et corps dans les différentes architectures où les protagonistes, à la fois danseurs et acteurs, évoluent. Murs de béton brut, palissades, coursives, entassement de réfrigérateurs… il fait apparaître la lisière qui sépare et réunit les choses. La porosité de la frontière entre les deux langages crée un espace autre, où l’art recompose la réalité.

(Irène Filiberti)

Mots clés

  • Compagnie de danse

Meg Stuart, chorégraphe américaine dont la compagnie Damaged Goods est installée en Belgique, élabore ici une création originale “à partir d’expériences de la vie réelle, en observant les gens dans la rue, notamment les marginaux,” comme elle le précise elle-même. Le travail cinématographique de Pierre Coulibeuf (tourné en 35 mm) suscite mouvements et attitudes à travers différentes scènes (parking, appartement, extérieurs) au climat étrange.

Quelque part dans l’entre deux est un espace de rencontre entre le cinéma et la danse. Meg Stuart inspire à Pierre Coulibeuf un récit filmique discontinu, comme une projection mentale. Le quotidien est la source de son travail chorégraphique. Son regard s’attache aux comportements, aux gestes de la vie de tous les jours, en privilégiant certains motifs : la solitude, la relation aux autres, les états du corps ; les gestes se décalent, se détachent, comme s’ils naissaient de cette appréhension. Pierre Coulibeuf s’intéresse au portrait, cadre visages et corps dans les différentes architectures où les protagonistes, à la fois danseurs et acteurs, évoluent. Murs de béton brut, palissades, coursives, entassement de réfrigérateurs… il fait apparaître la lisière qui sépare et réunit les choses. La porosité de la frontière entre les deux langages crée un espace autre, où l’art recompose la réalité.

(Irène Filiberti)

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