Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
  • Accueil
  • Films
  • Plaisirs, déplaisirs, le bestiaire amoureux d’Annette Messager
  • Accueil
  • Films
  • Plaisirs, déplaisirs, le bestiaire amoureux d’Annette Messager

Plaisirs, déplaisirs, le bestiaire amoureux d’Annette Messager

  • Heinz Peter Schwerfel
2001
52

Synopsis

Un beau travail sonore d’Ulrich Lask accompagne les images d’installations d’Annette Messager. Montée en voix off, l’interview ménage la surprise de l’apparition de l’artiste, tandis que la visite de son atelier est assurée par une caméra solitaire. Des lectures de Cioran, Michelet, des Effroyables Aventures d’Annette Messager, truqueuse (1975) ou de Proverbes (1974) – “Si la femme était bonne, Dieu en aurait une” – ponctuent le film.

Au début des années 1970, Annette Messager propose des œuvres en rapport avec le quotidien et les clichés sociaux, comme Tortures volontaires, images de jeunes femmes en prise avec leurs soins esthétiques, ou Les hommes que j’aime, images d’hommes accompagnées de commentaires contradictoires. Son travail, conçu exclusivement en séries, décline le fragment photographique comme une remise en cause du principe d’identité et tend vers un désir d’hybridation que les montages d’animaux empaillés et de peluches vont décupler. Sectionnées, disséquées, ces dernières colportent l’objet transitionnel de l’enfance à l’âge adulte et se transforment en animaux fantastiques. Jouant sur la bipolarité révulsion/attraction, “colporteuse des délires arachnéens, des rêves simiesques, des peurs chimériques”, Messager donne naissance à des Chimères (1982-84) et à des Effigies (1985). Dans ce climat d’inquiétante étrangeté ludique, elle propose plus une promenade et une rêverie qu’un message.

(Christine Rheys)

Mots clés

Un beau travail sonore d’Ulrich Lask accompagne les images d’installations d’Annette Messager. Montée en voix off, l’interview ménage la surprise de l’apparition de l’artiste, tandis que la visite de son atelier est assurée par une caméra solitaire. Des lectures de Cioran, Michelet, des Effroyables Aventures d’Annette Messager, truqueuse (1975) ou de Proverbes (1974) – “Si la femme était bonne, Dieu en aurait une” – ponctuent le film.

Au début des années 1970, Annette Messager propose des œuvres en rapport avec le quotidien et les clichés sociaux, comme Tortures volontaires, images de jeunes femmes en prise avec leurs soins esthétiques, ou Les hommes que j’aime, images d’hommes accompagnées de commentaires contradictoires. Son travail, conçu exclusivement en séries, décline le fragment photographique comme une remise en cause du principe d’identité et tend vers un désir d’hybridation que les montages d’animaux empaillés et de peluches vont décupler. Sectionnées, disséquées, ces dernières colportent l’objet transitionnel de l’enfance à l’âge adulte et se transforment en animaux fantastiques. Jouant sur la bipolarité révulsion/attraction, “colporteuse des délires arachnéens, des rêves simiesques, des peurs chimériques”, Messager donne naissance à des Chimères (1982-84) et à des Effigies (1985). Dans ce climat d’inquiétante étrangeté ludique, elle propose plus une promenade et une rêverie qu’un message.

(Christine Rheys)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

  • Heinz Peter Schwerfel
  • Heinz Peter Schwerfel
  • Heinz Peter Schwerfel
  • Heinz Peter Schwerfel
  • Heinz Peter Schwerfel
  • Philippe Puicouyoul
  • Heinz Peter Schwerfel
  • Heinz Peter Schwerfel
  • Heinz Peter Schwerfel

D'autres pépites du monde documentaire