Les chemins de l’utopie raconte l’histoire d’une bande de trentenaires ayant trouvé refuge dans le village de Rochesson, au coeur des Hautes Vosges.
Florent, Camille, Gilles et les autres y ont conçu un petit havre de paix à leur image. Ensemble, et chacun à sa manière, ils s’efforcent de mener une vie simple et décroissante et luttent pour créer les conditions de leur autonomie.
En refusant les assignations sociales, en renonçant à toute autre forme de réussite que l’accomplissement de soi et en écoutant leurs aspirations profondes, ils poursuivent un objectif unique mais essentiel à leurs yeux : la vie belle.

Après Hypokhâgne et khâgne, Chloé Hunzinger opte pour un DEA de Lettres modernes (1991), puis le DUCAV – Diplôme de cinéma et de communications audiovisuelles (1992), et enfin un DEA d’éthnologie (1994).
En 1993, elle se lance dans l’écriture et participe à plusieurs revues, à Strasbourg et à Paris. De 1995 à 2000, elle a été correspondante de presse pour la rubrique “culture/théâtre” des Dernières Nouvelles d’Alsace.
Mais elle a très vite ressenti le besoin de se confronter à des gens d’horizons différents – des agriculteurs de montagne ou des femmes de la ZUP… Recueils des paroles d’ouvriers et d’émigrés, ou de simples passants, lors de missions d’écrivain public. Textes pour des albums de photographies.
Chloé a publié plusieurs ouvrages, seule ou en collaboration.
Dès 1998, elle s’est tournée vers le film documentaire en co-écrivant deux films documentaires avec son frère, Robin Hunzinger : « Les pionniers du paysage » ; puis « Voyage dans l’entre-deux ».
À partir de 2000, et grâce à ces expériences, elle découvre un nouveau pays, celui du cinéma. Une quinzaine de films suivront abordant des thématiques sociales et historiques.
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