André Malraux, écrivain, combattant de la Liberté, résistant, philosophe de l’art, ministre de la culture qui tint durant près de cinquante ans le devant de la scène… « Le plus noble aventurier de ce siècle » comme l’avait appelé son ami le père Bockel.
Bien que né à Paris, Malraux avait élu l’Alsace comme sa patrie de cœur. Dès le début des années 20, il foula de ses pas la « province perdue » redevenue depuis peu française. Au fil du temps et des rencontres, il noua une relation passionnée avec cette terre du tragique où il se sentait chez lui. « C’était son pays natal, celui qu’il s’était choisi », notait Madeleine, son épouse.
Quelle part secrète de son destin s’y est-elle inscrite ?
Robert Grossmann, qui l’a rencontré à plusieurs reprises, nous déroule le fil de ce qu’a dit Malraux, de ce qu’a fait Malraux, ici, en Alsace, à Strasbourg, et qui demeure ignoré. Dévoilant avec flamme un héritage et une fécondité qui résonnent toujours aujourd’hui.