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Fioretti de Pier Paolo Pasolini 1922/1975 (Les)

  • Alain Bergala
1997
52

Synopsis

“La mort accomplit un fulgurant montage de notre vie”, écrivait Pier Paolo Pasolini (1922-1975). “Celle de Pasolini a donné lieu à tous les montages possibles”, commente Alain Bergala qui, avec ces Fioretti déployés entre le cimetière de Casarsa où Pasolini est enterré aux côtés de sa mère et les environs d’Ostie où fut découvert son corps, nous en fournit une illustration des plus convenues.

Poète, romancier, dramaturge, essayiste, Pasolini est moins connu comme écrivain que pour sa filmographie, les passions qu’il suscita et l’odeur de scandale qui lui est attachée en raison de son homosexualité, de ses engagements politiques et esthétiques, de la masse de procès qui lui furent intentés (pour détournement de mineurs, obscénité ou atteinte à la religion d’Etat…) et de sa mort violente qui reste inexpliquée. Ce portrait qui mêle archives, citations, images de Rome ou du Frioul et témoignages (Laura Betti, Ninetto Davolli), n’évite aucun poncif, mais rend à Pasolini ce qui, de Poesie a Casarsa (en dialecte frioulan) au monumental Pétrole, fut sa vocation première : la quête d’un langage (poétique) du monde, qui soit en prise directe avec la réalité, sinon la Réalité même.

(Myriam Bloedé)

Mots clés

“La mort accomplit un fulgurant montage de notre vie”, écrivait Pier Paolo Pasolini (1922-1975). “Celle de Pasolini a donné lieu à tous les montages possibles”, commente Alain Bergala qui, avec ces Fioretti déployés entre le cimetière de Casarsa où Pasolini est enterré aux côtés de sa mère et les environs d’Ostie où fut découvert son corps, nous en fournit une illustration des plus convenues.

Poète, romancier, dramaturge, essayiste, Pasolini est moins connu comme écrivain que pour sa filmographie, les passions qu’il suscita et l’odeur de scandale qui lui est attachée en raison de son homosexualité, de ses engagements politiques et esthétiques, de la masse de procès qui lui furent intentés (pour détournement de mineurs, obscénité ou atteinte à la religion d’Etat…) et de sa mort violente qui reste inexpliquée. Ce portrait qui mêle archives, citations, images de Rome ou du Frioul et témoignages (Laura Betti, Ninetto Davolli), n’évite aucun poncif, mais rend à Pasolini ce qui, de Poesie a Casarsa (en dialecte frioulan) au monumental Pétrole, fut sa vocation première : la quête d’un langage (poétique) du monde, qui soit en prise directe avec la réalité, sinon la Réalité même.

(Myriam Bloedé)

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