Herzog & de Meuron

  • Richard Copans
1999
51

Synopsis

Les architectes Jacques Herzog et Pierre de Meuron travaillent ensemble à Bâle depuis 1977. Dans cet entretien, Jacques Herzog, le stratège, analyse avec une rigueur puritaine les bâtiments qu’ils réalisent : le renoncement au geste spectaculaire d’une architecture héroïque au profit de formes minimalistes, respectueuses d’un contexte parfois banal, témoigne de leur engagement dans la discipline.

Ue connaissance approfondie des matériaux permet à Herzog et de Meuron de complexifier la peau de bâtiments rationalistes : la surface de béton préfabriqué, traitée comme une plaque photographique, dans une salle de sport à Saint-Louis ; des panneaux de verre sérigraphié de façon répétitive avec le logo de l’entreprise Suva à Bâle ; une armure de barres de cuivre en torsion, qui enveloppe et protège “comme un paratonnerre surdimensionné” les voltages du poste d’aiguillage de la SBB à Bâle. L’étude spécifique de chaque site les invite à “ne pas toujours s’imposer, mais à regarder ce qui est là”. Ainsi, pour la nouvelle Tate Gallery à Londres, ils ont conservé l’enveloppe de l’ancienne centrale électrique et réé à l’intérieur de nouveaux espace de circulation pour desservir les salles d’exposition.

Les architectes Jacques Herzog et Pierre de Meuron travaillent ensemble à Bâle depuis 1977. Dans cet entretien, Jacques Herzog, le stratège, analyse avec une rigueur puritaine les bâtiments qu’ils réalisent : le renoncement au geste spectaculaire d’une architecture héroïque au profit de formes minimalistes, respectueuses d’un contexte parfois banal, témoigne de leur engagement dans la discipline.

Ue connaissance approfondie des matériaux permet à Herzog et de Meuron de complexifier la peau de bâtiments rationalistes : la surface de béton préfabriqué, traitée comme une plaque photographique, dans une salle de sport à Saint-Louis ; des panneaux de verre sérigraphié de façon répétitive avec le logo de l’entreprise Suva à Bâle ; une armure de barres de cuivre en torsion, qui enveloppe et protège « comme un paratonnerre surdimensionné » les voltages du poste d’aiguillage de la SBB à Bâle. L’étude spécifique de chaque site les invite à « ne pas toujours s’imposer, mais à regarder ce qui est là ». Ainsi, pour la nouvelle Tate Gallery à Londres, ils ont conservé l’enveloppe de l’ancienne centrale électrique et réé à l’intérieur de nouveaux espace de circulation pour desservir les salles d’exposition.

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