Certains en rêvent, d’autres l’ont vécue : la grande époque de la vapeur reste le trait d’union entre cheminots d’hier et d’aujourd’hui.
Car indéniablement, elle véhicule une mémoire. Celles des hommes, comme Georges « qui en ont bavé », qui s’y sont « sali les pattes », mais qui disent « plus jamais » avec l’accent de la nostalgie ; mémoire encore entretenue par de jeunes passionnés, jaloux de ne pouvoir, comme leurs « anciens », se brûler le regard et se noircir la peau à la chaleur du foyer…
Des jeunes qui, comme Richard, se sont « engagés » aux commandes d’une automotrice ou d’un autorail parce que leur enfance s’est forée au rythme des derniers trains à vapeur.
Cette passion leur a fait choisir, à eux comme à leurs aînés faussement désabusés, une vie sur des rails…
Ceux du rail, mémoires de roulants est un chaleureux hommage à ces hommes – et à leurs épouses – qui, hier et aujourd’hui, ont la passion de leur métier de « roulants ».