C’est l’histoire de Peggy, une femme obèse qui fait du transformisme comme on entre en guerre.
Chaque nuit, Peggy pénètre dans le milieu gay et travesti qu’elle côtoie aisément depuis toujours. Elle estime qu’elle lui doit tout à ce milieu qui lui a appris à vivre toujours dans l’ombre, derrière des paillettes vieillottes dont elle se pare pour des spectacles triviaux où elle ne pardonne rien à son corps que la vie s’obstine à nier. Le transformisme incarne l’unique arme de sa révolution contre sa propre vie. Elle ne sort jamais avant que le soleil se soit assoupi. Le jour est cruel, il ne pardonne rien. La nuit est jeune et clémente.
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