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We Don’t Care About Music Anyway

  • Cédric Dupire
  • Gaspard Kuentz
2009
80

Synopsis

Un désert, une décharge, la vision fugitive d’une mégalopole.

A l’écart, un bâtiment à l’abandon, rempli des traces du passé, de l’enfance : une
école désertée. Sakamoto Hiromichi erre avec un violoncelle et un archet. La musique remplit peu à peu l’espace, il traîne la pique de son violoncelle sur le ciment, auquel elle arrache des cris plaintifs. Alors que le mouvement de l’archet s’accélère sur les cordes, Sakamoto se hâte vers son tabouret. Le son soudain de la pique du violoncelle brisant une vitre explose.

Dans une décharge pour métaux, Otomo Yoshihide dépose minutieusement une pièce de monnaie sur une platine puis se dirige vers son poste de radio.
La pièce, renvoie le bras de la platine inlassablement au même sillon, sur la même note cristalline. Les ondes fusent du transistor.

Une expiration, puis un son dense et sourd. Le filament d’une ampoule devient incandescent. Yamakawa Fuyuki, un stéthoscope électronique scotché sur sa poitrine nue, fait résonner les battements de son cœur dans les ténèbres d’une caverne.
A chaque pulsation répond un éclair de lumière, découvrant furtivement les parois rocheuses du lieu.

La ville se réveille. Vitesse, bruit, foule. Un métro passe, des hauts parleurs dictent leurs mises en garde : « N’oubliez pas vos bagages dans le train», « Veillez à jeter vos déchets dans les poubelles appropriées »… Autant de messages hypnotiques qui veillent à endiguer tout débordement. Sakamoto Hiromichi, Otomo Yoshihide, Yamakawa Fuyuki, L?K?O, Numb, Saidrum, Takehisa Ken et Shimazaki Tomoko n’y prêtent plus qu’une attention distraite. Ils ont été bercés par ces voix.

C’est la génération des haut-parleurs. La génération qui a grandi au son des vibrations de papier.

Mots clés

  • scène musicale

Un désert, une décharge, la vision fugitive d’une mégalopole.

A l’écart, un bâtiment à l’abandon, rempli des traces du passé, de l’enfance : une
école désertée. Sakamoto Hiromichi erre avec un violoncelle et un archet. La musique remplit peu à peu l’espace, il traîne la pique de son violoncelle sur le ciment, auquel elle arrache des cris plaintifs. Alors que le mouvement de l’archet s’accélère sur les cordes, Sakamoto se hâte vers son tabouret. Le son soudain de la pique du violoncelle brisant une vitre explose.

Dans une décharge pour métaux, Otomo Yoshihide dépose minutieusement une pièce de monnaie sur une platine puis se dirige vers son poste de radio.
La pièce, renvoie le bras de la platine inlassablement au même sillon, sur la même note cristalline. Les ondes fusent du transistor.

Une expiration, puis un son dense et sourd. Le filament d’une ampoule devient incandescent. Yamakawa Fuyuki, un stéthoscope électronique scotché sur sa poitrine nue, fait résonner les battements de son cœur dans les ténèbres d’une caverne.
A chaque pulsation répond un éclair de lumière, découvrant furtivement les parois rocheuses du lieu.

La ville se réveille. Vitesse, bruit, foule. Un métro passe, des hauts parleurs dictent leurs mises en garde : « N’oubliez pas vos bagages dans le train», « Veillez à jeter vos déchets dans les poubelles appropriées »… Autant de messages hypnotiques qui veillent à endiguer tout débordement. Sakamoto Hiromichi, Otomo Yoshihide, Yamakawa Fuyuki, L?K?O, Numb, Saidrum, Takehisa Ken et Shimazaki Tomoko n’y prêtent plus qu’une attention distraite. Ils ont été bercés par ces voix.

C’est la génération des haut-parleurs. La génération qui a grandi au son des vibrations de papier.

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