Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Visionnaires (Les )

  • Julien Donada
2013
72

Synopsis

Entre la fin des années 1950 et les années 1970, un nouveau courant européen se développe en architecture, dessiné par des formations diverses (Coop Himmelb(l)au, Archigram, Archizoom, Superstudio), avec le projet commun de transformer radicalement la manière d’habiter. A l’aide de nombreux documents et entretiens d’aujourd’hui, Julien Donada revient sur une période incroyablement féconde, qui influença durablement la discipline.

“J’ai cassé la boîte” nous dit Yona Friedman. Rompre avec le fonctionnalisme de l’après-guerre et son systématisme appauvrissant, telle était l’ambition de ces architectes réunis dans l’ouvrage Où vivrons-nous demain ? de Michel Ragon (1963). A commencer par la maison tout en plastique d’Ionel Schein fin des années 1950, un objet à la fois modulable et transportable, le principe d’une architecture mobile et visionnaire fait des émules en France comme à l’étranger. Cellules, capsules, bulles, villes suspendues, souterraines, maritimes et même spatiales envahissent l’imaginaire d’une nouvelle génération d’architectes désireuse de libérer l’homme du carcan de la Charte d’Athènes. Révolutionnaires, ces artistes sont aussi annonciateurs de la ville connectée, globale et immatérielle d’aujourd’hui. Après mai 68, si certains se tournèrent vers le design, plus propice aux expérimentations spatiales, d’autres choisirent la voie d’une architecture traditionnelle ou le chemin de la théorie.

(Eléonore Muhidine)

Mots clés

  • Architecture
  • Histoire
  • Urbanisme

Entre la fin des années 1950 et les années 1970, un nouveau courant européen se développe en architecture, dessiné par des formations diverses (Coop Himmelb(l)au, Archigram, Archizoom, Superstudio), avec le projet commun de transformer radicalement la manière d’habiter. A l’aide de nombreux documents et entretiens d’aujourd’hui, Julien Donada revient sur une période incroyablement féconde, qui influença durablement la discipline.

“J’ai cassé la boîte” nous dit Yona Friedman. Rompre avec le fonctionnalisme de l’après-guerre et son systématisme appauvrissant, telle était l’ambition de ces architectes réunis dans l’ouvrage Où vivrons-nous demain ? de Michel Ragon (1963). A commencer par la maison tout en plastique d’Ionel Schein fin des années 1950, un objet à la fois modulable et transportable, le principe d’une architecture mobile et visionnaire fait des émules en France comme à l’étranger. Cellules, capsules, bulles, villes suspendues, souterraines, maritimes et même spatiales envahissent l’imaginaire d’une nouvelle génération d’architectes désireuse de libérer l’homme du carcan de la Charte d’Athènes. Révolutionnaires, ces artistes sont aussi annonciateurs de la ville connectée, globale et immatérielle d’aujourd’hui. Après mai 68, si certains se tournèrent vers le design, plus propice aux expérimentations spatiales, d’autres choisirent la voie d’une architecture traditionnelle ou le chemin de la théorie.

(Eléonore Muhidine)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

D'autres pépites du monde documentaire

  • Patrick Bokanowski