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Soudain, la Grande-Motte

  • Julien Donada
2008
23

Synopsis

Dans les années 1960, la création de La Grande-Motte sur la côte languedocienne a souvent été décriée. Immeubles en forme de pyramides aztèques ou de voilures de bateau, selon les avis, comment l’œuvre de Jean Balladur se vit-elle aujourd’hui ? Sur une bande son qui tricote savamment les impressions de commerçants ou d’habitants temporaires, Julien Donada alterne plans fixes sur l’origami des façades et plans larges magnifiant la ville-paysage.

Sur un territoire totalement vierge, composé de marécages, l’architecte Jean Balladur organise la ville autour d’un port artificiel, en tenant compte de l’orientation des vents dominants et du rapport de l’homme à son environnement selon un mode binaire : végétal/minéral, espace commun/isolement. Les pyramides tronquées du bord de mer – plutôt que les barres monotones du fonctionnalisme d’alors – font écho à une colline voisine, le Pic Saint-Loup. “Cité-dortoir”, “huppée” ou “populaire”, “coup de coeur”, “lieu saint pour adorer le soleil”, “bord de mer bondé” contre “étangs aux flamants roses plus tranquilles”, la ville qui passe de 10 000 habitants en hiver à 100 000 en été ne laisse personne indifférent. Julien Donada, qui a choisi les lumières d’hiver, capte les reflets dans les vitrines, les modénatures des façades aux découpes variées, les détails du mobilier urbain, les cercles et vagues qui animent le béton, la complicité entre la ville et son horizon marin.

(Annick Spay)

Mots clés

Dans les années 1960, la création de La Grande-Motte sur la côte languedocienne a souvent été décriée. Immeubles en forme de pyramides aztèques ou de voilures de bateau, selon les avis, comment l’œuvre de Jean Balladur se vit-elle aujourd’hui ? Sur une bande son qui tricote savamment les impressions de commerçants ou d’habitants temporaires, Julien Donada alterne plans fixes sur l’origami des façades et plans larges magnifiant la ville-paysage.

Sur un territoire totalement vierge, composé de marécages, l’architecte Jean Balladur organise la ville autour d’un port artificiel, en tenant compte de l’orientation des vents dominants et du rapport de l’homme à son environnement selon un mode binaire : végétal/minéral, espace commun/isolement. Les pyramides tronquées du bord de mer – plutôt que les barres monotones du fonctionnalisme d’alors – font écho à une colline voisine, le Pic Saint-Loup. “Cité-dortoir”, “huppée” ou “populaire”, “coup de coeur”, “lieu saint pour adorer le soleil”, “bord de mer bondé” contre “étangs aux flamants roses plus tranquilles”, la ville qui passe de 10 000 habitants en hiver à 100 000 en été ne laisse personne indifférent. Julien Donada, qui a choisi les lumières d’hiver, capte les reflets dans les vitrines, les modénatures des façades aux découpes variées, les détails du mobilier urbain, les cercles et vagues qui animent le béton, la complicité entre la ville et son horizon marin.

(Annick Spay)

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