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Tod Browning & Lon Chaney / Erich von Stroheim & Carl Laemmle

  • Laurent Préyale
2000
2 x 26

Synopsis

1. Erich von Stroheim & Carl Laemmle

Si le destin de cinéaste maudit d’Erich von Stroheim est plus ou moins connu, ses relations avec Carl Laemmle, fondateur en 1912 des studios Universal, le sont moins. Elles éclairent pourtant le parcours de l’auteur de Folies de femmes et des Rapaces. Dans ce court documentaire au rythme dense, Laurent Préyale propose une approche biographique, s’appuyant sur de nombreuses images d’archives et des extraits des films de Stroheim.

“L’homme que vous aimerez haïr” : tel est l’argument publicitaire pour décrire Erich von Stroheim lorsqu’il débute comme acteur pour D. W. Griffith. Slogan “programmatique” pour une carrière avortée par les censeurs et producteurs hollywoodiens, qui mettent un terme, après quelques films pourtant couronnés de succès, aux projets démesurés d’un Stroheim obsédé par le réalisme des reconstitutions. Mais Stroheim est d’autant plus gênant qu’il se révèle également obsédé par la question des rapports sexuels, projet irrecevable dans l’Amérique déjà puritaine des années 1910 et 1920. Son histoire avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices, grâce à l’amitié qui le lie à Carl Laemmle, comme lui émigré autrichien. Le récit de cette amitié, richement documenté, permet ainsi d’appréhender sous un jour inédit la légende d’un des plus grands créateurs du cinéma mondial.

2. Tod Browning & Lon Chaney

Dans les années 1920, le réalisateur Tod Browning et l’acteur Lon Chaney collaborèrent sur dix films, de The Wicked Darling à The Unknown, laissant ainsi au cinéma quelques unes de ses œuvres les plus singulières. Traçant les généalogies biographiques et esthétiques de chacun, Laurent Préyale livre un court documentaire, riche en images inédites ou oubliées.

Tod Browning et Lon Chaney ont en commun leur amour du spectacle et des troupes itinérantes dont ils firent tous deux partie dans leur jeunesse. S’ils suivent deux routes différentes – l’un se passionne pour la mise en scène et devient l’assistant de David W. Griffith pour Intolérance, l’autre, né de parents sourds, devient le virtuose de la pantomime et du déguisement -, ils cultivent le même intérêt pour les malformations physiques. Chaney devient fameux pour ses compositions d’hommes boîteux ou manchot dans des films comme The Miracle Man de G. I. Tucker en 1919 ou The Penalty de W. Worsley en 1920. Browning signe, pour sa part, des films de vampires avant de faire scandale avec son chef-d’oeuvre Freaks, dans lequel il concentre la quasi-totalité de ses obsessions : monde du cirque, difformité, amour impossible, etc. La rencontre des deux hommes est d’autant plus explosive qu’ils sont, l’un pour l’autre, le moyen de réaliser leurs projets les plus ambitieux.

(Mathieu Capel)

Mots clés

1. Erich von Stroheim & Carl Laemmle

Si le destin de cinéaste maudit d’Erich von Stroheim est plus ou moins connu, ses relations avec Carl Laemmle, fondateur en 1912 des studios Universal, le sont moins. Elles éclairent pourtant le parcours de l’auteur de Folies de femmes et des Rapaces. Dans ce court documentaire au rythme dense, Laurent Préyale propose une approche biographique, s’appuyant sur de nombreuses images d’archives et des extraits des films de Stroheim.

“L’homme que vous aimerez haïr” : tel est l’argument publicitaire pour décrire Erich von Stroheim lorsqu’il débute comme acteur pour D. W. Griffith. Slogan “programmatique” pour une carrière avortée par les censeurs et producteurs hollywoodiens, qui mettent un terme, après quelques films pourtant couronnés de succès, aux projets démesurés d’un Stroheim obsédé par le réalisme des reconstitutions. Mais Stroheim est d’autant plus gênant qu’il se révèle également obsédé par la question des rapports sexuels, projet irrecevable dans l’Amérique déjà puritaine des années 1910 et 1920. Son histoire avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices, grâce à l’amitié qui le lie à Carl Laemmle, comme lui émigré autrichien. Le récit de cette amitié, richement documenté, permet ainsi d’appréhender sous un jour inédit la légende d’un des plus grands créateurs du cinéma mondial.

2. Tod Browning & Lon Chaney

Dans les années 1920, le réalisateur Tod Browning et l’acteur Lon Chaney collaborèrent sur dix films, de The Wicked Darling à The Unknown, laissant ainsi au cinéma quelques unes de ses œuvres les plus singulières. Traçant les généalogies biographiques et esthétiques de chacun, Laurent Préyale livre un court documentaire, riche en images inédites ou oubliées.

Tod Browning et Lon Chaney ont en commun leur amour du spectacle et des troupes itinérantes dont ils firent tous deux partie dans leur jeunesse. S’ils suivent deux routes différentes – l’un se passionne pour la mise en scène et devient l’assistant de David W. Griffith pour Intolérance, l’autre, né de parents sourds, devient le virtuose de la pantomime et du déguisement -, ils cultivent le même intérêt pour les malformations physiques. Chaney devient fameux pour ses compositions d’hommes boîteux ou manchot dans des films comme The Miracle Man de G. I. Tucker en 1919 ou The Penalty de W. Worsley en 1920. Browning signe, pour sa part, des films de vampires avant de faire scandale avec son chef-d’oeuvre Freaks, dans lequel il concentre la quasi-totalité de ses obsessions : monde du cirque, difformité, amour impossible, etc. La rencontre des deux hommes est d’autant plus explosive qu’ils sont, l’un pour l’autre, le moyen de réaliser leurs projets les plus ambitieux.

(Mathieu Capel)

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