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Simone Le Carré-Galimard – Les surprises de l’insolite / Jano Pesset – Portrait d’une personne humble

  • Eric Potte
  • Pascale Massicot
  • Stéphane Jean Baptiste
1993
22

Synopsis

Simone Le Carré-Galimard est née le 7 septembre 1912 à Troyes, d’un père breton et d’une mère lorraine. Son père meurt écrasé par un camion en 1919. Elle vit alors dans la famille de sa mère, dans une ferme isolée en Champagne.
En 1929, elle entre à l’Ecole des Arts Décoratifs pour trois années. A sa sortie, ne trouvant pas de travail, elle retourne vivre avec sa mère et devient « gardienne d’abeilles ».
Au début de la guerre, elle fait des séjours au Maroc pour rendre visite à l’un de ses frères mais elle y attrape le typhus et en survivra miraculeusement. Pendant l’Occupation, elle entre dans la Résistance et obtiendra la croix de guerre. Puis, en 1947, elle se marie avec Maurice, un ami d’enfance échappé des camps allemands.
C’est dans les années cinquante, qu’elle commence à dessiner en noir et blanc. Ensuite, le couple décide de se lancer dans le commerce en tenant un restaurant à Strasbourg-Saint Denis ; ils mèneront cette existence épuisante durant plus de quatre ans. En 1970, ils s’installent dans le 14ème arrondissement de Paris et l’artiste commence à décorer sa maison puis crée des figurines fantaisistes et une série poupées, ce dont elle fut privée dans son enfance. Parallèlement, elle continue à dessiner au stylo bille. Grâce à Alain Bourbonnais, elle expose pour la première fois à l’Atelier Jacob en 1976.
L’artiste considère ses poupées comme des enfants d’adoption et collecte toutes sortes de matériaux pour les réaliser : boutons, perles, morceaux de poupées, capsules écrasées, etc.
Simone Le Carré-Galimard meurt en 1996. Son œuvre est entre autre présente dans la Collection de La Fabuloserie à Dicy.

Jano Pesset a commencé à sculpter, adolescent, pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans les prés, il taillait des bâtons au couteau en gardant les vaches… Ouvrier et peintre, l’homme est curieux. En 1968, il lit Asphyxiante Culture, de Dubuffet. Plus tard, il rencontre Alain Bourdonnais à l’Atelier Jacob, qui l’expose à partir de 1977, puis au musée d’Art moderne dans « Les singuliers de l’art »… Aujourd’hui, Jano Pesset continue de travailler dans son atelier de la vallée de Chevreuse. La Fabuloserie Paris présente un ensemble conséquent d’œuvres : des tableaux en relief, des sculptures en bois qui « retournent l’œil », ponctués d’aphorismes de son cru. Un classique de l’esprit singulier.

Mots clés

Simone Le Carré-Galimard est née le 7 septembre 1912 à Troyes, d’un père breton et d’une mère lorraine. Son père meurt écrasé par un camion en 1919. Elle vit alors dans la famille de sa mère, dans une ferme isolée en Champagne.
En 1929, elle entre à l’Ecole des Arts Décoratifs pour trois années. A sa sortie, ne trouvant pas de travail, elle retourne vivre avec sa mère et devient « gardienne d’abeilles ».
Au début de la guerre, elle fait des séjours au Maroc pour rendre visite à l’un de ses frères mais elle y attrape le typhus et en survivra miraculeusement. Pendant l’Occupation, elle entre dans la Résistance et obtiendra la croix de guerre. Puis, en 1947, elle se marie avec Maurice, un ami d’enfance échappé des camps allemands.
C’est dans les années cinquante, qu’elle commence à dessiner en noir et blanc. Ensuite, le couple décide de se lancer dans le commerce en tenant un restaurant à Strasbourg-Saint Denis ; ils mèneront cette existence épuisante durant plus de quatre ans. En 1970, ils s’installent dans le 14ème arrondissement de Paris et l’artiste commence à décorer sa maison puis crée des figurines fantaisistes et une série poupées, ce dont elle fut privée dans son enfance. Parallèlement, elle continue à dessiner au stylo bille. Grâce à Alain Bourbonnais, elle expose pour la première fois à l’Atelier Jacob en 1976.
L’artiste considère ses poupées comme des enfants d’adoption et collecte toutes sortes de matériaux pour les réaliser : boutons, perles, morceaux de poupées, capsules écrasées, etc.
Simone Le Carré-Galimard meurt en 1996. Son œuvre est entre autre présente dans la Collection de La Fabuloserie à Dicy.

 

Jano Pesset a commencé à sculpter, adolescent, pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans les prés, il taillait des bâtons au couteau en gardant les vaches… Ouvrier et peintre, l’homme est curieux. En 1968, il lit Asphyxiante Culture, de Dubuffet. Plus tard, il rencontre Alain Bourdonnais à l’Atelier Jacob, qui l’expose à partir de 1977, puis au musée d’Art moderne dans « Les singuliers de l’art »… Aujourd’hui, Jano Pesset continue de travailler dans son atelier de la vallée de Chevreuse. La Fabuloserie Paris présente un ensemble conséquent d’œuvres : des tableaux en relief, des sculptures en bois qui « retournent l’œil »,  ponctués d’aphorismes de son cru. Un classique de l’esprit singulier.

 

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