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Roman Karmen, un cinéaste au service de la révolution

  • Dominique Chapuis
  • Patrick Barberis
2001
90

Synopsis

Grand propagandiste de l’espoir communiste, le soviétique Roman Karmen n’hésitait pas à faire “rejouer” l’Histoire pour ses caméras. C’est ce que dénoncent Patrick Barbéris et Dominique Chapuis dans un film entièrement appuyé sur les images magnifiques et indélébiles produites, cinquante ans durant, par “ce pur enfant d’Octobre”, dramaturge génial de l’idéologie révolutionnaire.

Né en 1906 à Odessa dans une famille d’intellectuels juifs, Karmen entre à 20 ans au magazine Ogoniok où il apprend qu’une image est toujours une affaire de point de vue. Et donc qu’on peut la façonner pour imposer sa marque à l’événement. Il passe au ciné-journalisme et filme avec conviction l’aventure communiste dans l’immense pays des Soviets, puis en Espagne aux côtés des combattants républicains. En Chine, il dénonce la barbarie de l’armée japonaise. Après la rupture du pacte germano-soviétique, il prend du service et du galon dans l’Armée rouge. Pendant quatre ans, il tisse l’épopée des soldats soviétiques. A Nuremberg, caméra vigilante au poing, il filme le procès des dignitaires nazis. Jusqu’à sa mort en 1978, il sera un “ambassadeur” itinérant du socialisme, historiographe de la plupart des révolutions de la seconde moitié du XXe siècle, de l’Indochine d’Ho-chi-Minh au Chili d’Allende, en passant par la glorification de Mao-Tsé-Dong et l’écriture de la légende castriste.

(Doucha Belgrave)

Mots clés

  • Karmen
  • Roman

Grand propagandiste de l’espoir communiste, le soviétique Roman Karmen n’hésitait pas à faire “rejouer” l’Histoire pour ses caméras. C’est ce que dénoncent Patrick Barbéris et Dominique Chapuis dans un film entièrement appuyé sur les images magnifiques et indélébiles produites, cinquante ans durant, par “ce pur enfant d’Octobre”, dramaturge génial de l’idéologie révolutionnaire.

Né en 1906 à Odessa dans une famille d’intellectuels juifs, Karmen entre à 20 ans au magazine Ogoniok où il apprend qu’une image est toujours une affaire de point de vue. Et donc qu’on peut la façonner pour imposer sa marque à l’événement. Il passe au ciné-journalisme et filme avec conviction l’aventure communiste dans l’immense pays des Soviets, puis en Espagne aux côtés des combattants républicains. En Chine, il dénonce la barbarie de l’armée japonaise. Après la rupture du pacte germano-soviétique, il prend du service et du galon dans l’Armée rouge. Pendant quatre ans, il tisse l’épopée des soldats soviétiques. A Nuremberg, caméra vigilante au poing, il filme le procès des dignitaires nazis. Jusqu’à sa mort en 1978, il sera un “ambassadeur” itinérant du socialisme, historiographe de la plupart des révolutions de la seconde moitié du XXe siècle, de l’Indochine d’Ho-chi-Minh au Chili d’Allende, en passant par la glorification de Mao-Tsé-Dong et l’écriture de la légende castriste.

(Doucha Belgrave)

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