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Journal de Rivesaltes (1941-1942) (Le)

  • Jacqueline Veuve
1997
75

Synopsis

En 1941 et 1942, une jeune infirmière, Friedel Bohny-Reiter, déléguée du Secours suisse aux enfants, travailla au camp d’internement de Rivesaltes, dans les Pyrénées. Elle y tint un journal, publiée en 1993. Reprenant la trame du journal, Jacqueline Veuve a construit son film en mettant en scène le parcours de la jeune femme : d’abord avec son témoignage, de retour à Rivesaltes, paysage désolé de baraques en ruines et de vent, avec des photos, les siennes et celles d’un journalistes suisse envoyé sur place en 1942, enfin avec des séquences de reconstitution en noir et blanc où une comédienne incarne Friedel Bohny-Reiter jeune. Par le camp de Rivesaltes transitèrent plus de 18 000 personnes, réfugiés espagnols, juifs, tziganes, dont un grand nombre d’enfants. Camp géré par des Français, il n’y avait aucun soldat allemand. Des convois y étaient formés pour la déportation. Friedel Bohny-Reiter a lutté jusqu’à la fin, jusqu’au 25 novembre 1942, date à laquelle le camp a été fermé, pour arracher “ses” enfants aux convois. 

Mots clés

En 1941 et 1942, une jeune infirmière, Friedel Bohny-Reiter, déléguée du Secours suisse aux enfants, travailla au camp d’internement de Rivesaltes, dans les Pyrénées. Elle y tint un journal, publiée en 1993. Reprenant la trame du journal, Jacqueline Veuve a construit son film en mettant en scène le parcours de la jeune femme : d’abord avec son témoignage, de retour à Rivesaltes, paysage désolé de baraques en ruines et de vent, avec des photos, les siennes et celles d’un journalistes suisse envoyé sur place en 1942, enfin avec des séquences de reconstitution en noir et blanc où une comédienne incarne Friedel Bohny-Reiter jeune. Par le camp de Rivesaltes transitèrent plus de 18 000 personnes, réfugiés espagnols, juifs, tziganes, dont un grand nombre d’enfants. Camp géré par des Français, il n’y avait aucun soldat allemand. Des convois y étaient formés pour la déportation. Friedel Bohny-Reiter a lutté jusqu’à la fin, jusqu’au 25 novembre 1942, date à laquelle le camp a été fermé, pour arracher “ses” enfants aux convois.

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