Richard Dindo voulait depuis longtemps réaliser un film sur Kafka, qui soit la description de son existence à partir de ses écrits biographiques. « [Le cinéma documentaire] doit trouver des mots et des phrases pour parler de ce qui n’existe plus, de ce qui n’est plus visible, de ce qu’il faut pouvoir s’imaginer. » Puisqu’il n’existe plus de témoins de sa vie, le réalisateur a choisi des comédiens et des comédiennes qui jouent le rôle des personnes qui ont le mieux connu Kafka et « parlent à la place des morts, avec des phrases que ceux-ci ont jadis écrites sur leur relation à Kafka » : Max Brod, Milena Jesenskà, Gustav Janouch, Dora Diamant, …
En contrepoint de ces monologues, Sami Frey lit admirablement des extraits des Lettres à Milena, des Lettres à Felice Bauer, de la Lettre au père et des Journaux de Kafka. A l’image, des photos et des films d’archives et de nombreuses vues de Prague aujourd’hui.