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Propriété privée

  • Thomas Lallier
2004
54

Synopsis

Construite en 1965 dans le quartier de Belleville à Paris, la cité du Pressoir a d’abord été un modèle de rénovation urbaine et, pour ses 3000 habitants, un lieu de convivialité exemplaire. Au fil des ans, les tensions se sont multipliées et les portes refermées. À travers leur histoire, les habitants témoignent de l’évolution d’une société où les classes moyennes ne cohabitent plus avec les classes populaires, de plus en plus marginalisées.

En 2004, après de longs débats, les résidents du Pressoir ont voté pour l’édification d’une clôture enserrant le périmètre de la cité, cet ensemble de cours et de jardins naguère ouvert sur le quartier. Ce vote auquel beaucoup se sont résignés à contrecœur signe un constat d’échec : la majorité ne supportait plus les “nuisances” causées par les enfants et les adolescents des environs. Pour rendre compte de cette évolution sécuritaire et “ségrégationniste”, Thomas Lallier donne la parole aux habitants, toutes générations confondues. Durant les deux premières décennies, la plupart étaient de jeunes couples et leurs enfants en bas âge profitaient amplement des espaces verts. Avec les années, ces “enfants” sont partis et une population non désirée a occupé les espaces communs. Les digicodes sont apparus. Quarante ans plus tard, un abîme s’est creusé entre les résidents (nouveaux et anciens confondus), devenus copropriétaires, et le quartier populaire à majorité immigrée qui l’entoure.

(Eva Ségal)

Mots clés

Construite en 1965 dans le quartier de Belleville à Paris, la cité du Pressoir a d’abord été un modèle de rénovation urbaine et, pour ses 3000 habitants, un lieu de convivialité exemplaire. Au fil des ans, les tensions se sont multipliées et les portes refermées. À travers leur histoire, les habitants témoignent de l’évolution d’une société où les classes moyennes ne cohabitent plus avec les classes populaires, de plus en plus marginalisées.

En 2004, après de longs débats, les résidents du Pressoir ont voté pour l’édification d’une clôture enserrant le périmètre de la cité, cet ensemble de cours et de jardins naguère ouvert sur le quartier. Ce vote auquel beaucoup se sont résignés à contrecœur signe un constat d’échec : la majorité ne supportait plus les “nuisances” causées par les enfants et les adolescents des environs. Pour rendre compte de cette évolution sécuritaire et “ségrégationniste”, Thomas Lallier donne la parole aux habitants, toutes générations confondues. Durant les deux premières décennies, la plupart étaient de jeunes couples et leurs enfants en bas âge profitaient amplement des espaces verts. Avec les années, ces “enfants” sont partis et une population non désirée a occupé les espaces communs. Les digicodes sont apparus. Quarante ans plus tard, un abîme s’est creusé entre les résidents (nouveaux et anciens confondus), devenus copropriétaires, et le quartier populaire à majorité immigrée qui l’entoure.

(Eva Ségal)

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