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Point de chute

  • Adrien Rivollier
2005
52

Synopsis

Ni verrous ni miradors, dans cette bâtisse enserrée de forêts, mais un emploi du temps rigoureux pour les jeunes envoyés ici comme une alternative à l’incarcération. Pendant quelques semaines, Adrien Rivollier suit le quotidien du centre éducatif fermé (CEF) de la Plaine du Forez (Loire), où sont placés par les magistrats de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) dix mineurs délinquants de 13 à 16 ans, au déjà lourd passé pénal.

Centre “éducatif fermé” : l’ambiguïté existe sur cette dualité et la question qu’elle pose de pouvoir, pour les ados placés là, renouer du lien avec la société quand on les en éloigne. Pour le chef d’établissement, le CEF est tout simplement un outil supplémentaire permettant de s’occuper de jeunes en difficulté, “un lieu pouvant apporter un contenu et une sécurité à certains ados ayant eu besoin, dans leur parcours, qu’on les arrête dans leur spirale de délinquance et de toute-puissance”. Cours scolaire, bricolage et entretien des lieux, équitation et autres sports, rencontres avec le psychologue, relaxation obligatoire, groupe de paroles où se posent les problèmes et où les choses se disent vertement… le planning des activités est dense. Si, pour certains “éducs”, la marge de manœuvre est mince et qu’il faut aussi travailler avec l’échec d’une reconduite d’un jeune en maison d’arrêt, il reste visible qu’ici peut s’amorcer l’acceptation d’un système de règles sociales à respecter.

Mots clés

Ni verrous ni miradors, dans cette bâtisse enserrée de forêts, mais un emploi du temps rigoureux pour les jeunes envoyés ici comme une alternative à l’incarcération. Pendant quelques semaines, Adrien Rivollier suit le quotidien du centre éducatif fermé (CEF) de la Plaine du Forez (Loire), où sont placés par les magistrats de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) dix mineurs délinquants de 13 à 16 ans, au déjà lourd passé pénal.

Centre “éducatif fermé” : l’ambiguïté existe sur cette dualité et la question qu’elle pose de pouvoir, pour les ados placés là, renouer du lien avec la société quand on les en éloigne. Pour le chef d’établissement, le CEF est tout simplement un outil supplémentaire permettant de s’occuper de jeunes en difficulté, “un lieu pouvant apporter un contenu et une sécurité à certains ados ayant eu besoin, dans leur parcours, qu’on les arrête dans leur spirale de délinquance et de toute-puissance”. Cours scolaire, bricolage et entretien des lieux, équitation et autres sports, rencontres avec le psychologue, relaxation obligatoire, groupe de paroles où se posent les problèmes et où les choses se disent vertement… le planning des activités est dense. Si, pour certains “éducs”, la marge de manœuvre est mince et qu’il faut aussi travailler avec l’échec d’une reconduite d’un jeune en maison d’arrêt, il reste visible qu’ici peut s’amorcer l’acceptation d’un système de règles sociales à respecter.

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