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Peau sur la table (La) – un portrait de Bernard Cavanna

  • Delphine de Blic
2010
100

Synopsis

Le compositeur Bernard Cavanna construit pas à pas une œuvre qui donne voix aux opprimés. Puisant son inspiration dans le réel, il se situe ainsi aux marges de la doxa de la musique contemporaine. En conversation avec ses amis Henri Dutilleux, Jacques Rebotier, Gérard Condé, Vincent Manac’h et Georges Aperghis, il raconte son enfance et son parcours. Des moments musicaux illustrent le portrait d’un iconoclaste qui ne cède rien à ses convictions.

Cavanna est autodidacte. A l’âge de 15 ans, sidéré par la puissance de Métaboles de Dutilleux, il rencontre le maître pour lui soumettre ses premières compositions. Dutilleux sera sans complaisance mais encouragera le jeune homme à poursuivre ses recherches dans une voix plus radicale. Cavanna est fils d’immigrés italiens. Sa mère, d’origine allemande, était femme de ménage. C’est elle qui a éveillé sa sensibilité musicale avec les Impromptus de Schubert qu’elle esquissait sur un vieux piano. Une interprétation dans laquelle Cavanna dit avoir ressenti l’essence de la musique de Schubert, “son humanité”. Cette humanité, il la poursuit depuis dans toute son œuvre. Que ce soit dans Messe, un jour ordinaire, à partir du témoignage d’une toxicomane, ou dans Trois Strophes pour Patrice Lumumba en hommage au premier ministre congolais assassiné, Cavanna s’attache à rendre compte de la fragilité de l’être en mettant en œuvre des moyens musicaux qui atteignent un paroxysme saisissant.

(Mario Fanfani)

Mots clés

Le compositeur Bernard Cavanna construit pas à pas une œuvre qui donne voix aux opprimés. Puisant son inspiration dans le réel, il se situe ainsi aux marges de la doxa de la musique contemporaine. En conversation avec ses amis Henri Dutilleux, Jacques Rebotier, Gérard Condé, Vincent Manac’h et Georges Aperghis, il raconte son enfance et son parcours. Des moments musicaux illustrent le portrait d’un iconoclaste qui ne cède rien à ses convictions.

Cavanna est autodidacte. A l’âge de 15 ans, sidéré par la puissance de Métaboles de Dutilleux, il rencontre le maître pour lui soumettre ses premières compositions. Dutilleux sera sans complaisance mais encouragera le jeune homme à poursuivre ses recherches dans une voix plus radicale. Cavanna est fils d’immigrés italiens. Sa mère, d’origine allemande, était femme de ménage. C’est elle qui a éveillé sa sensibilité musicale avec les Impromptus de Schubert qu’elle esquissait sur un vieux piano. Une interprétation dans laquelle Cavanna dit avoir ressenti l’essence de la musique de Schubert, “son humanité”. Cette humanité, il la poursuit depuis dans toute son œuvre. Que ce soit dans Messe, un jour ordinaire, à partir du témoignage d’une toxicomane, ou dans Trois Strophes pour Patrice Lumumba en hommage au premier ministre congolais assassiné, Cavanna s’attache à rendre compte de la fragilité de l’être en mettant en œuvre des moyens musicaux qui atteignent un paroxysme saisissant.

(Mario Fanfani)

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