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Odilon Redon : peintre des rêves

  • Michaël Gaumnitz
2011
52

Synopsis

Solitaire, rêveur, discret, Odilon Redon (1840-1916) a passé une bonne partie de sa vie à contempler la fuite des nuages, à arpenter des sentiers sauvages, à cultiver les joies simples. Il restera obstinément rebelle à toute école, à toute chapelle artistique. Plus son époque s’entiche de Naturalisme, plus il revendique la vie intérieure et le monde du rêve. Plus ses contemporains Impressionnistes exaltent la lumière, plus il explore les ombres. A trente-cinq ans, il trouve sa voie, ce sera le Noir – fusain, gravure, lithographie. La couleur, il y entre à cinquante ans, il ne la quittera plus. Libéré de ses angoisses, enfin reconnu, le peintre dans sa maturité célèbre alors sans retenue la beauté enchanteuse du monde. Peintre et cinéaste, Michaël Gaumnitz tient Odilon Redon pour un des grands maîtres de la modernité. S’inspirant du journal tenu par l’artiste (publié après sa mort sous le titre A soi-même), son film est un hommage personnel qui fait entrer le spectateur autant dans la vie plutôt sage de l’artiste que dans le laboratoire mouvementé de son atelier.

Mots clés

Solitaire, rêveur, discret, Odilon Redon (1840-1916) a passé une bonne partie de sa vie à contempler la fuite des nuages, à arpenter des sentiers sauvages, à cultiver les joies simples. Il restera obstinément rebelle à toute école, à toute chapelle artistique. Plus son époque s’entiche de Naturalisme, plus il revendique la vie intérieure et le monde du rêve. Plus ses contemporains Impressionnistes exaltent la lumière, plus il explore les ombres. A trente-cinq ans, il trouve sa voie, ce sera le Noir – fusain, gravure, lithographie. La couleur, il y entre à cinquante ans, il ne la quittera plus. Libéré de ses angoisses, enfin reconnu, le peintre dans sa maturité célèbre alors sans retenue la beauté enchanteuse du monde. Peintre et cinéaste, Michaël Gaumnitz tient Odilon Redon pour un des grands maîtres de la modernité. S’inspirant du journal tenu par l’artiste (publié après sa mort sous le titre A soi-même), son film est un hommage personnel qui fait entrer le spectateur autant dans la vie plutôt sage de l’artiste que dans le laboratoire mouvementé de son atelier.

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