Pour la première fois, dans ce film, Jacqueline Veuve parle au spectateur de sa propre expérience, qu’elle met discrètement en scène. La pose d’un pacemaker n’est qu’un prétexte pour elle de décliner le coeur dans toutes ses acceptions : » J’ai fait de longues recherches sur le coeur dans tous ses états – coeur physique, sentimental, sacré – son histoire à travers les siècles, les inventions qui ont permis de le sauver, les légendes, les mythes, la poésie qui l’entourent. » (J. Veuve) Le film aborde tous ces aspects et plus particulièrement le don d’organe et la transplantation, avec de nombreux témoignage de personnes greffées, leur souffrance, leur renaissance, leur amour de la vie. Un film en forme d’essai, plein d’inventions et de poésie, qui évite le sérieux d’un film scientifique.