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Ne pas stagner

  • Boris Lehman
1972
85

Synopsis

Des alpinistes de hasard perdent leur guide en haute montagne. Après avoir enduré la faim, le froid, la tempête et la solitude, ils finissent par découvrir une auberge où, une fois à l’abri, ils font connaissance, parlent de leur passé et de leur futur. Par la radio, ils apprennent qu’une guerre a éclaté. Rester ou ne pas rester dans cette auberge, telle est la question que se posent alors les protagonistes, sous l’œil impassible de l’aubergiste. Alors que Charles, soutenu par Michel et Romain désirent attendre la fin de la guerre, Cécile tente de les entraîner à partir avec elle. Seul Robert la suivra.

« J’ai voulu exprimer : sortir de la souffrance en passant par une auberge comme passer par le Club, ne pas stagner dans cette auberge ou dans ce Club… pouvoir en sortir et voler de ses propres ailes. » (Cécile)
La pièce sans nom créée au départ d’improvisations collectives, n’est en réalité pas du théâtre, ni même de l’anti-théâtre. Ce n’est pas non plus du sociodrame, du psychodrame ou de l’art brut. C’est seulement une création instinctive et ludique qui n’a aucune intention artistique ou culturelle. Elle n’est pas née d’un besoin d’exhibitionnisme mais bien, pour les membres du groupe théâtre qui l’ont inventée, d’un besoin de vivre une vie différente, d’accomplir un acte authentique.
Les acteurs sont ici les auteurs et ceux-ci jouent leur propre personnage. Le théâtre ici c’est la vie-même, où le rêve rejoint la réalité.
La plupart du temps, on joue dos au public, I’anecdote se morcelle en dialogues incohérents et bizarres, la mise en scène semble maladroite ou absente. Car, dans tout cela, le spectateur n’est pas pris en considération. La représentation publique, qui aurait pu ne pas avoir lieu, a simplement déterminé un moment important de l’expérience, la fin de celle-ci.

Le film

Ce film n’est pas un document sur la folie, pas plus qu’une enquête de cinéma-vérité. Sous la forme d’un film de reportage, il est le reflet de l’expérience vécue par le groupe théâtre du Club Antonin Artaud.
Regarder cette expérience comme un fait sensé et signifiant, pénétrer dans ce microcosme sans le déformer par des intentions esthétiques ou des jugements intellectuels et sans faire intervenir des fantasmes d’auteur, I’exhumer et l’exalter en le respectant, tel a été l’objet du film.
Ce film ne veut rien prouver ni même interpréter. ll montre une chose importante, une existence trop souvent ignorée, acceptée seulement par des alibis culturels, scientifiques ou philanthropiques.
Ce film ne montre pas une chose achevée. Il est une ouverture.

Source : http://www.borislehman.be/

Mots clés

Des alpinistes de hasard perdent leur guide en haute montagne. Après avoir enduré la faim, le froid, la tempête et la solitude, ils finissent par découvrir une auberge où, une fois à l’abri, ils font connaissance, parlent de leur passé et de leur futur. Par la radio, ils apprennent qu’une guerre a éclaté. Rester ou ne pas rester dans cette auberge, telle est la question que se posent alors les protagonistes, sous l’œil impassible de l’aubergiste. Alors que Charles, soutenu par Michel et Romain désirent attendre la fin de la guerre, Cécile tente de les entraîner à partir avec elle. Seul Robert la suivra.

« J’ai voulu exprimer : sortir de la souffrance en passant par une auberge comme passer par le Club, ne pas stagner dans cette auberge ou dans ce Club… pouvoir en sortir et voler de ses propres ailes. » (Cécile)
La pièce sans nom créée au départ d’improvisations collectives, n’est en réalité pas du théâtre, ni même de l’anti-théâtre. Ce n’est pas non plus du sociodrame, du psychodrame ou de l’art brut. C’est seulement une création instinctive et ludique qui n’a aucune intention artistique ou culturelle. Elle n’est pas née d’un besoin d’exhibitionnisme mais bien, pour les membres du groupe théâtre qui l’ont inventée, d’un besoin de vivre une vie différente, d’accomplir un acte authentique.
Les acteurs sont ici les auteurs et ceux-ci jouent leur propre personnage. Le théâtre ici c’est la vie-même, où le rêve rejoint la réalité.
La plupart du temps, on joue dos au public, I’anecdote se morcelle en dialogues incohérents et bizarres, la mise en scène semble maladroite ou absente. Car, dans tout cela, le spectateur n’est pas pris en considération. La représentation publique, qui aurait pu ne pas avoir lieu, a simplement déterminé un moment important de l’expérience, la fin de celle-ci.

Le film

Ce film n’est pas un document sur la folie, pas plus qu’une enquête de cinéma-vérité. Sous la forme d’un film de reportage, il est le reflet de l’expérience vécue par le groupe théâtre du Club Antonin Artaud.
Regarder cette expérience comme un fait sensé et signifiant, pénétrer dans ce microcosme sans le déformer par des intentions esthétiques ou des jugements intellectuels et sans faire intervenir des fantasmes d’auteur, I’exhumer et l’exalter en le respectant, tel a été l’objet du film.
Ce film ne veut rien prouver ni même interpréter. ll montre une chose importante, une existence trop souvent ignorée, acceptée seulement par des alibis culturels, scientifiques ou philanthropiques.
Ce film ne montre pas une chose achevée. Il est une ouverture.

Source : http://www.borislehman.be/

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