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Babel – Lettre à mes amis restés en Belgique (Partie 2)

  • Boris Lehman
1991
240

Synopsis

Lettre à mes amis restés en Belgique, c’est avant tout un homme qui marche dans la ville, d’amis en amis, de cafés en galeries, de librairies complices en copains qui reviennent du Mexique. Boris Lehman mérite bien le bain de pieds qu’il s’accorde avant la fin de cette longue promenade pédestre.
Lettre à mes amis restés en Belgique, c’est donc l’histoire d’un homme qui voyage physiquement et non pas seulement mentalement, comme il serait satisfaisant pour l’esprit de le concevoir. Les exodes immobiles ont été nombreux depuis Raymond Roussel. Ils sont même devenus les stéréotypes à leur tour de la modernité littéraire et cinématographique. Boris Lehman échappe au second stéréotype qu’un tel film appelle : l’errance. Inutile de développer. On a même évoqué un courant cinématographique qui porterait ce qualificatif dans les années septante.
À son image, la ville se désagrège et tout le royaume semble menacé. Le film est le journal intime et l’autoportrait du cinéaste Boris Lehman qui se met en scène et joue son propre rôle à l’écran (comme les quelques centaines d’amis qui ont accepté d’être «babélisés»), mais c’est aussi une fiction qui narre les mille et une aventures d’un héros en mal de vivre et d’aimer. C’est un film sur l’amitié et l’intimité écrit à la première personne, qui place Boris et Bruxelles (Babel et Bruegel), à l’instar de Dziga Vertov, l’Homme à la caméra, au centre de l’univers, ici figuré par la spirale folle et vertigineuse de la tour biblique.

Mots clés

  • Autoportrait
  • Cinéma
  • Voyage

Lettre à mes amis restés en Belgique, c’est avant tout un homme qui marche dans la ville, d’amis en amis, de cafés en galeries, de librairies complices en copains qui reviennent du Mexique. Boris Lehman mérite bien le bain de pieds qu’il s’accorde avant la fin de cette longue promenade pédestre.
Lettre à mes amis restés en Belgique, c’est donc l’histoire d’un homme qui voyage physiquement et non pas seulement mentalement, comme il serait satisfaisant pour l’esprit de le concevoir. Les exodes immobiles ont été nombreux depuis Raymond Roussel. Ils sont même devenus les stéréotypes à leur tour de la modernité littéraire et cinématographique. Boris Lehman échappe au second stéréotype qu’un tel film appelle : l’errance. Inutile de développer. On a même évoqué un courant cinématographique qui porterait ce qualificatif dans les années septante.
À son image, la ville se désagrège et tout le royaume semble menacé. Le film est le journal intime et l’autoportrait du cinéaste Boris Lehman qui se met en scène et joue son propre rôle à l’écran (comme les quelques centaines d’amis qui ont accepté d’être «babélisés»), mais c’est aussi une fiction qui narre les mille et une aventures d’un héros en mal de vivre et d’aimer. C’est un film sur l’amitié et l’intimité écrit à la première personne, qui place Boris et Bruxelles (Babel et Bruegel), à l’instar de Dziga Vertov, l’Homme à la caméra, au centre de l’univers, ici figuré par la spirale folle et vertigineuse de la tour biblique.

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