Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Joël-Peter Witkin, l’image indélébile

  • Jérôme de Missolz
1994
50

Synopsis

“Connu pour ses photographies allégoriques, Joël-Peter Witkin (né à Brooklyn en 1939) sublime les corps de ses modèles vivants ou morts grâce à un patient travail dont il réalise chaque étape. Ce portrait, commenté par l’artiste, dévoile ses motivations au cours de voyages de recherche en Hongrie ou au Brésil, et dans sa maison-atelier d’Albuquerque au Nouveau-Mexique. Photographe exigeant, Witkin sélectionne précautionneusement des êtres que la nature a singularisés et les met en scène. Pour chacune de ses photographies, après de longues recherches agrémentées de croquis, il réalise et peint les décors. N’hésitant pas à visiter les tiroirs d’une morgue ou à choisir la plus belle tête de cheval parmi des cadavres d’animaux, il lui arrive même d’ordonner la mort d’un oiseau dont les ailes sont nécessaires à l’une de ses compositions. Une fois la prise de vue achevée, il consacre de nombreuses heures au travail de laboratoire, où, scalpel en main, il gratte et découpe ses négatifs avant le tirage définitif. Witkin justifie son travail et son perfectionnisme par une foi chrétienne très profonde et un besoin de transcender la réalité.”

Mots clés

  • Joël-Peter
  • Witkin

“Connu pour ses photographies allégoriques, Joël-Peter Witkin (né à Brooklyn en 1939) sublime les corps de ses modèles vivants ou morts grâce à un patient travail dont il réalise chaque étape. Ce portrait, commenté par l’artiste, dévoile ses motivations au cours de voyages de recherche en Hongrie ou au Brésil, et dans sa maison-atelier d’Albuquerque au Nouveau-Mexique. Photographe exigeant, Witkin sélectionne précautionneusement des êtres que la nature a singularisés et les met en scène. Pour chacune de ses photographies, après de longues recherches agrémentées de croquis, il réalise et peint les décors. N’hésitant pas à visiter les tiroirs d’une morgue ou à choisir la plus belle tête de cheval parmi des cadavres d’animaux, il lui arrive même d’ordonner la mort d’un oiseau dont les ailes sont nécessaires à l’une de ses compositions. Une fois la prise de vue achevée, il consacre de nombreuses heures au travail de laboratoire, où, scalpel en main, il gratte et découpe ses négatifs avant le tirage définitif. Witkin justifie son travail et son perfectionnisme par une foi chrétienne très profonde et un besoin de transcender la réalité.”

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

No results found.

D'autres pépites du monde documentaire

  • Férid Boughedir
  • Danièle Huillet
  • Jean-Marie Straub