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Home cinéma des frères Dardenne (Le)

  • Jean Pierre Limosin
2006
57

Synopsis

Jean-Pierre Limosin et sa caméra super 8 filment les frères Dardenne à Seraing, sur les lieux mêmes de leurs tournages : le pont que traversent Igor (La Promesse, 1996) et Bruno (L’Enfant, 2005), le parking où Olivier et Francis se mesurent l’un à l’autre (Le Fils, 2002), au milieu des hauts fourneaux et des usines. Les deux frères démontent quelques uns des rouages qui composent cette œuvre parcimonieuse et exigeante.

Luc et Jean-Pierre Dardenne se livrent à un passionnant exercice d’auto-analyse, énoncent l’un à l’autre les doutes et les convictions au fondement de leur pratique cinématographique. Chacun se fait l’interviewer, l’auditeur ou le contradicteur de l’autre, mais leur discours n’en reste pas moins fondamentalement cohérent. La force du film de Jean-Pierre Limosin est d’ainsi nous faire pressentir, dans ce dialogue souligné par quelques extraits judicieux, quels peuvent être les mécanismes et la dynamique de ce travail à quatre mains et deux têtes, dédié principalement aux corps de leurs acteurs, à leur chaleur aussi, pour mieux fuir la tentation de l’artifice, de “la beauté figeante”, ou encore, du plan composé en fonction d’un décor “asphyxiant”. Très loin, néanmoins, de l’improvisation : les Dardenne révèlent ainsi leur obsession du rythme, rythme du corps, de ses mouvements face et avec la caméra, rythme qu’ils travaillent des heures durant jusqu’à trouver la bonne “horloge”.

(Mathieu Capel)

Mots clés

  • Dardenne
  • Jean-Pierre
  • Luc

Jean-Pierre Limosin et sa caméra super 8 filment les frères Dardenne à Seraing, sur les lieux mêmes de leurs tournages : le pont que traversent Igor (La Promesse, 1996) et Bruno (L’Enfant, 2005), le parking où Olivier et Francis se mesurent l’un à l’autre (Le Fils, 2002), au milieu des hauts fourneaux et des usines. Les deux frères démontent quelques uns des rouages qui composent cette œuvre parcimonieuse et exigeante.

Luc et Jean-Pierre Dardenne se livrent à un passionnant exercice d’auto-analyse, énoncent l’un à l’autre les doutes et les convictions au fondement de leur pratique cinématographique. Chacun se fait l’interviewer, l’auditeur ou le contradicteur de l’autre, mais leur discours n’en reste pas moins fondamentalement cohérent. La force du film de Jean-Pierre Limosin est d’ainsi nous faire pressentir, dans ce dialogue souligné par quelques extraits judicieux, quels peuvent être les mécanismes et la dynamique de ce travail à quatre mains et deux têtes, dédié principalement aux corps de leurs acteurs, à leur chaleur aussi, pour mieux fuir la tentation de l’artifice, de “la beauté figeante”, ou encore, du plan composé en fonction d’un décor “asphyxiant”. Très loin, néanmoins, de l’improvisation : les Dardenne révèlent ainsi leur obsession du rythme, rythme du corps, de ses mouvements face et avec la caméra, rythme qu’ils travaillent des heures durant jusqu’à trouver la bonne “horloge”.

(Mathieu Capel)

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