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Esprit de bière

  • Claudio Pazienza
2000
48min

Synopsis

En cinq chapitres, -“Avaler”, “Décomposer”, “Liquéfier”, “Recomposer”, “Tout réécrire”-, des plans composés comme des tableaux vivants ou des natures mortes et une voix off au ton sérieux de professeur de sciences naturelles, Claudio Pazienza réussit avec humour un entrelacement invraisemblable entre la bière, sa fabrication, sa vente, son ingestion et un vibrant hommage à son père.
Le film s’ouvre sur le ventre rond d’un candidat à la sieste en plein air, que même les escargots n’arriveront pas à réveiller. Puis les images se succèdent, malmenant notre buveur type que l’on suit à la loupe : cours d’anatomie avec parcours du liquide ingéré, transformation du comportement, recomposition d’un demi de bière à partir de son avant-bras congelé puis amputé… Jusqu’au chapitre 5, où le réalisateur donne soudain à son film une toute autre lecture. Se mettant lui-même en scène avec notre héros qui n’est autre que son père, tous deux plongés à mi-corps dans le cours d’une rivière, il lit un bout de papier griffonné : “Quel serait l’intérêt de connaître l’histoire de cette substance dorée, l’histoire de ce prétexte amer, si, en fin de compte il ne s’agissait pas d’observer de très près celui à qui j’ai demandé d’avaler tant de bière. Quel est ce liquide ? Quel est cet homme ? Il ne s’agit au fond que d’une seule et même question.”

Mots clés

En cinq chapitres, -“Avaler”, “Décomposer”, “Liquéfier”, “Recomposer”, “Tout réécrire”-, des plans composés comme des tableaux vivants ou des natures mortes et une voix off au ton sérieux de professeur de sciences naturelles, Claudio Pazienza réussit avec humour un entrelacement invraisemblable entre la bière, sa fabrication, sa vente, son ingestion et un vibrant hommage à son père.

Le film s’ouvre sur le ventre rond d’un candidat à la sieste en plein air, que même les escargots n’arriveront pas à réveiller. Puis les images se succèdent, malmenant notre buveur type que l’on suit à la loupe : cours d’anatomie avec parcours du liquide ingéré, transformation du comportement, recomposition d’un demi de bière à partir de son avant-bras congelé puis amputé… Jusqu’au chapitre 5, où le réalisateur donne soudain à son film une toute autre lecture.

Se mettant lui-même en scène avec notre héros qui n’est autre que son père, tous deux plongés à mi-corps dans le cours d’une rivière, il lit un bout de papier griffonné : “Quel serait l’intérêt de connaître l’histoire de cette substance dorée, l’histoire de ce prétexte amer, si, en fin de compte il ne s’agissait pas d’observer de très près celui à qui j’ai demandé d’avaler tant de bière. Quel est ce liquide ? Quel est cet homme ? Il ne s’agit au fond que d’une seule et même question.”

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