Habiter une cabane induit nécessairement une relation spécifique au territoire dans lequel elle s’inscrit. Une relation à la nature aussi. Souvent construite sans permis, sans plan préalable, faite de bric et de broc, elle est un lieu qu’il faut sans cesse réajuster. Ni bien public, ni propriété privée, ni tout à fait hors du monde, ni tout à fait intériorisée, elle est une aire intermédiaire, un potentiel d’expériences, une rêverie universelle.
Éloge de la cabane interroge les notions de jeu et d’expérience sensorielle, d’autonomie, de réflexion ou d’utopie qu’implique l’idée même de la cabane. En partant de sa propre expérience de la cabane, dans les Vosges, il ira à la rencontre de ceux qui ont construit la leur, dans d’autres régions de France.